• La stérilité et l'infertilité

    D'une façon générale, il est préférable d'aller consulter un médecin si au bout d'un an de rapports sexuels non protégés il n'y a toujours pas de signes de grossesse.

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    A partir de là, le médecin va proposer toute une série d'examens à faire par les deux conjoints. Il faut savoir que l'infertilité totale est très rare aussi bien chez la femme que chez l'homme, on parle plutôt de sous-fertilité. Il y a donc une chance même minime de procréer.

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    Dans la majorité des cas, il s'agit simplement d'un dysfonctionnement passager ou d'un blocage psychologique qui peut se dénouer simplement en discutant avec son médecin traitant.

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    Dans le cas contraire, le médecin va diagnostiquer les causes de la stérilité et proposer des solutions adaptées à chaque cas.

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    Du coté de la femme<o:p></o:p>

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    Infection de l’appareil génital<o:p></o:p>

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    Certaines maladies du col de l'utérus (infection de la glaire du col utérin) ou vaginale (infection à chlamydia) peuvent obstruer partiellement ou totalement les trompes de Fallope et empêcher le passage des spermatozoïdes.

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    Si ces infections sont décelées à temps, on peut les traiter efficacement à l'aide d'antibiotiques. En revanche si la maladie n'a pas été découverte assez tôt et a laissé des séquelles, on peut avoir recours à la chirurgie ou à la fécondation in vitro. N'hésitez pas à consulter au moindre signe d'infection (fièvre, maux de ventre...). Le traitement en amont d'une infection se soigne efficacement et est peu coûteux.

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    Trouble de l’ovulation<o:p></o:p>

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    C'est la cause la plus fréquente de stérilité. Plusieurs cas peuvent se présenter. Il y a soit une absence totale d'ovulation, soit une irrégularité dans celle ci.

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    Certaines femmes ayant un cycle menstruel normal peuvent tout de même présenter des troubles d'ovulation. Un apport d'hormones de fertilité agit sur les ovaires et stimule ainsi la fonction ovarienne. Avec cette méthode, on peut déclencher une ou plusieurs ovulations (ce qui peut entraîner des grossesses multiples).

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    Formation de kyste<o:p></o:p>

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    Les kystes sont des tumeurs bénignes mais qui peuvent gêner le processus de reproduction.

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    Dans la majorité des cas, pour palier ce problème, il suffit de les enlever par traitement médicamenteux ou par intervention chirurgicale.

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    L’endométriose<o:p></o:p>

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    Des fragments de l'endomètre (muqueuse utérine) se développent et peuvent se déposer autour des ovaires, des trompes et de l'utérus rendant ainsi impossible toute fécondation.

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    Le traitement est à base de progestatifs qui stoppent l'ovulation. On peut cependant enlever les fragments par opération chirurgicale.

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    Du coté de l’homme<o:p></o:p>

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    Problème de production des spermatozoïdes<o:p></o:p>

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    C'est le cas le plus courant de stérilité chez l'homme. Les spermatozoïdes peuvent être produits en nombre suffisant mais présenter des formes anormales ou être incapables de se déplacer correctement.

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    Il est aussi possible qu'ils soient sains, mais en quantité insuffisante. Plusieurs causes sont à l'origine de ces problèmes

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    - les maladies infectieuses comme les oreillons peuvent infecter les organes génitaux et entraîner une stérilité, notamment lorsque la maladie a été contractée après la puberté.

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    - Les troubles endocriniens ; la production insuffisante d'hormones perturbe la sécrétion de testostérone et la production de spermatozoïdes.

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    Dans ces cas là, il existe des traitements médicamenteux relativement efficaces pour soigner ce type de problèmes.

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    Anomalies anatomiques<o:p></o:p>

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    Certaines anomalies obstruent partiellement ou totalement l'écoulement du liquide séminal. Elles peuvent être d'origine congénitale ou peuvent intervenir à la suite d'une infection des voies génitales.

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    Dans ces cas là, il est possible qu'une opération chirurgicale soit nécessaire pour restaurer la fertilité.

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    Les remèdes<o:p></o:p>

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    L’insémination artificielle<o:p></o:p>

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    La fécondation est effectuée directement dans le corps de la femme, soit à partir du sperme du conjoint lorsque celui-ci a des problèmes d'impuissance ou que le sperme n'est pas assez concentré, soit en utilisant le sperme d'un donneur anonyme (IAD) si celui du conjoint s'avère infertile.

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    Lorsqu'il s'agit de celui du conjoint, le sperme est directement introduit dans le vagin de la femme au moment de l'ovulation. Lorsqu'il s'agit d'un donneur, le sperme est congelé et conservé dans des banques de sperme. Les règles sont très strictes. Le donneur subit un examen médical complet pour déceler les éventuels problèmes de santé et de troubles psychologiques.

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    Il doit répondre à certains critères

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    - avoir mois de 50 ans et être en bonne santé,

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    - être marié et avoir des enfants,

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    - son épouse doit avoir donné son consentement,

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    - le sperme du donneur ne sera pas utilisé pour plus de trois grossesses menées à terme et il doit être sain.

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    Des examens minutieux sont également faits sur le sperme, notamment une recherche d'anticorps contre certains virus et en particuliers celui du SIDA et de l'hépatite B. Cette méthode est assez concluante puisque les chances de réussite d'obtenir une grossesse dans les six mois sont de 60 à 70% avec du sperme frais et de 55% avec du sperme congelé.

    La fécondation in vitro

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    Cette est particulièrement adaptée lorsque les trompes de Fallope sont obstruées ou pour les cas d'endométrioses et certaines maladies du col.

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    Cette technique nécessite deux équipes ; des biologistes d'une part, et des gynécologues d'autres part, et consiste à mettre en relation un ovule et des spermatozoïdes dans une éprouvette et non dans l'utérus de la femme. Une fois le spermatozoïde introduit dans l'ovule, on attend la division puis on injecte l'œuf dans l'utérus. Celui-ci doit se développer comme pour une grossesse normale.

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    La FIV se déroule très méthodiquement

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    - la stimulation. Au troisième jour du cycle, on injecte des hormones pour stimuler les follicules. Une fois mûrs, l'ovulation est déclenchée par une autre injection d'hormone (hcg).

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    - la ponction. Sous anesthésie locale, on prélève les ovocytes mûrs à l'aide d'un petit tube et d'une aiguille que l'on introduit dans le vagin. Cette intervention peut-être un peu douloureuse. Elle permet de ponctionner le liquide folliculaire qui est ensuite placé dans un tube en verre à une température de 37°C.

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    Le sperme est prélevé quelques heures auparavant (ou décongelé le jour même) et les spermatozoïdes sont séparés du liquide séminal et conservés également à 37°C.

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    - la fécondation. Quelques heures après, spermatozoïdes et ovocytes sont mis ensemble dans un liquide nutritif pendant deux jours à la température du corps ; la fusion doit se produire à ce moment là. L' oeuf commence à se diviser au bout de deux jours, et lorsqu'il y a quatre cellules, on peut le transférer dans l'utérus de la femme à l'aide d'un petit tube. Seul un quart des embryons parviennent à s'implanter solidement, mais avec cette méthode il y a quand même 15 à 20% de chance d'être enceinte.<o:p></o:p>