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    Le déni de grossesse se définit comme le fait pour une femme enceinte de ne pas avoir conscience de l’être. Faute de cette conscience, le ventre ne grossit pas et la grossesse passe généralement inaperçue de l'entourage. La femme ne prête pas attention aux mouvements du bébé. L’aménorrhée caractéristique de la grossesse peut même faire défaut.<o:p></o:p>

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    L’enfant, qui pèse presque toujours un poids classique à la naissance, se loge en fait en position debout, dans un utérus resté à la verticale, près de la colonne vertébrale. Au moment de l’annonce du déni par le médecin et la prise de conscience par la femme qu’elle est bien enceinte, son corps peut alors se transformer en un temps record.<o:p></o:p>

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    Les études sur le sujet font état d'un cas pour 300 à 600 grossesses.<o:p></o:p>

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    Loin d'être issues de milieux défavorisés, d'être déficientes intellectuellement ou de présenter des troubles psychiatriques, les femmes concernées sont d'une "normalité" désarmante, ce qui rend le phénomène encore plus troublant.<o:p></o:p>

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    Les causes en sont multiples. Toutes les couches sociales sont concernées. Les mères concernées peuvent avoir déjà eu des enfants.<o:p></o:p>

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    Aucune statistique n'existe pour les conséquences médicales sur le bébé, mais on considère que celles-ci dépendent de la durée du déni. Quand le déni dure jusqu'au terme de la grossesse, l'accouchement est un choc pour la mère qui n'a pas pu se préparer psychologiquement à l'accueil de l'enfant. Un certain temps peut être nécessaire avant que l'enfant soit complètement accepté par la mère. Des morts de nouveau-né ont pu survenir.

    Actuellement, il n’est pas considéré comme une pathologie mais comme un symptôme qui vient toucher une souffrance psychique enfouie dans l’inconscience de la personne.


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