• Les papas n’ont plus envie de jouer uniquement un rôle d’autorité ou de porte-monnaie ! Ils veulent s’investir davantage dans la vie de famille, ce qui, en réalité, n’est pas encore gagné…

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    Les pères seraient-ils en train de prendre conscience qu’ils ne sont pas assez présents auprès de leur enfant ? Si 59 % des hommes ont pris leur congé paternité en 2003, 66 % en ont bénéficié en 2004. La preuve que les mentalités évoluent (tant mieux !) et que les pères veulent (et osent) être présents à la naissance de Bébé.

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    Seulement, comme le montre aussi une récente enquête du Cnidff (Centre national d’information sur les droits des femmes et des familles), les vieilles habitudes ont du mal à se perdre et les esprits sont encore marqués par les stéréotypes (plus que dépassés !) du père au travail et de la mère au foyer. Du coup, en pratique, la participation des papas dans la vie de famille a encore des progrès à faire…

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     Congé paternité, pourquoi s’en priver ?<o:p></o:p>

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    Créé en 2002, le congé paternité permet aux pères de rester auprès de Bébé pendant 11 jours consécutifs (y compris week-ends et jours fériés). Il s’ajoute aux 3 jours d’absence accordés par l’employeur pour une naissance. A prendre dans les 4 mois qui suivent l’arrivée de Bébé…

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    Des modèles familiaux à bousculer<o:p></o:p>

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    Ne plus différencier les rôles du père et de la mère : voilà un premier pas vers l’équité…

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    Les femmes ne veulent plus choisir entre leur carrière professionnelle et leur vie de famille. Pour s’épanouir pleinement, elles ont besoin de concilier les deux, et elles ont bien raison ! Seulement, pour ce faire, il faut aussi que les pères « mettent la main à la pâte » et c’est là où le bas blesse. Ils ne consacreraient que 24 % de leur temps à la vie de famille, contre 41 % pour les mères. De toute évidence, parler d’égalité homme/femme à la maison est encore un peu prématuré…

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    Même écho du côté de la Sofres qui révèle, dans une de ses récentes enquêtes, que pour la grande majorité des femmes interrogées, il y a encore du chemin à faire pour bénéficier d’une répartition équitable des tâches domestiques et de l’éducation des enfants. A noter qu’elles restent encore aussi trop souvent les seules à s’absenter de leur travail quand Bébé est malade…

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    A qui la faute ? Aux modes de vie ? Aux choix personnels ? Aux politiques d’entreprise ?…

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     Chiffres clés

    - 2 % des bénéficiaires de l’Allocation parentale d’éducation (APE) sont des hommes.

    - 13 min, c’est le temps quotidien consacré aux soins des enfants par les hommes travaillant à temps plein.

    - 36 % des hommes trouvent difficile de concilier l’organisation de leur travail avec le rythme et les horaires de scolarité ou de garde d’enfants.

    - 10 000, c’est le nombre de pères au foyer en France.

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    Des progrès… mais pas (encore) assez !<o:p></o:p>

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    Pourtant, des efforts, les pères en font de plus en plus. Même si les femmes sont sur-représentées dans les emplois à temps partiels, les hommes osent désormais négocier des aménagements d’horaires pour s’investir plus activement auprès de leurs enfants. Et tout le monde y gagne : Papa, Maman et les entreprises qui profitent en même temps d’un personnel plus serein, donc plus « productif » !

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     Ce que dit la loi…<o:p></o:p>

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    Les employeurs peuvent déroger à la règle de l’horaire collectif de travail et pratiquer des horaires individualisés (Code du travail, art. D.212-4-1). Donc rien n’empêche, a priori, les pères de bénéficier aussi d’horaires à temps partiels : quotidiens, hebdomadaires, mensuels ou annuels (loi du 19/01/2000).

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    Malgré tout, l’implication des pères a aussi sa part d’ambivalence. Si 52 % d’entre eux estiment manquer de temps pour les tâches familiales, seuls 23 % de ceux qui bénéficient des 35 heures en profitent pour s’occuper de leur enfant. Cherchez l’erreur…

    Et si la solution se trouvait du côté des mères ? Pour elles, accéder à l’égalité homme/femme, c’est également accepter de partager des espaces qui leur sont culturellement réservés. En clair, ne devraient-elles pas aussi apprendre à laisser plus de place aux hommes…

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     Aider les pères à être pères<o:p></o:p>

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    « Men equal, men different » est un projet européen porté par la Lettonie, le Danemark, la Bulgarie et la France qui travaillent ensemble pour trouver les solutions d’un meilleur équilibre vie professionnelle-vie privée entre les mères et les pères.





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