• Fêter son anniversaire, aller au cinéma... C'est si tentant de lui offrir ses premières activités de grand. A condition de ne jamais lui forcer la main.<o:p></o:p>


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    Son premier manège<o:p></o:p>

    Quel parent n'a pas souhaité que son enfant monte sur les chevaux de bois de son enfance ? Mais votre petit en a-t-il envie, lui ? S'il pleure ou refuse obstinément, renoncez. Plus vous insisterez, plus il se braquera. Rassurez-le plutôt en lui disant qu'il n'est pas obligé d'aimer cela. Après tout, le manège, c'est du plaisir, et ça doit le rester. Il a très envie d'imiter sa sœur aînée ? Ne dites pas non, mais choisissez un manège adapté, qui ne soit ni trop rapide, ni trop bruyant. A l'avion qui s'élève assez haut ou à la moto sur laquelle il va avoir du mal à garder son équilibre, préférez le minibus ou le carrosse de Cendrillon dans lequel on tient à plusieurs. Signalez aussi au responsable du manège que c'est une grande première pour votre enfant. Il vous permettra peut-être de l'accompagner (c'est l'idéal), voire stoppera la machine s'il commence à pleurer. <o:p></o:p>

    Son premier cinéma<o:p></o:p>

    Pour sa séance inaugurale, proposez-lui un film correspondant à son âge. Ce n'est pas parce que l'aîné a envie de voir Gang de requins que le plus petit doit suivre le mouvement. Ne succombez pas au matraquage commercial qui cherche à vous persuader que ce genre de dessin animé s'adresse à toute la famille. Votre enfant a beau être habitué à la télévision, le cinéma, c'est autre chose ! La taille de la salle et de l'écran, l'obscurité, l'intensité du son sont susceptibles de l'impressionner. Et, contrairement à la maison, on ne peut pas quitter la pièce quand on a un peu peur, ou lorsqu'on en a assez. Car il faut savoir qu'un enfant de 2 ans a du mal à se concentrer plus de vingt minutes ! Alors, une heure trente… Certaines salles spécialisées diffusent des courts-métrages vraiment adaptés aux moins de 3 ans ou des films d'animation en plusieurs épisodes. Profitez-en ! N'oubliez pas le doudou et prenez votre petit sur vos genoux, il sera moins intimidé. <o:p></o:p>

    Sa première fête d'anniversaire<o:p></o:p>

    Ne vous lancez pas dans cette aventure épuisante s'il a moins de 3 ans. Même si vous êtes motivée, vous allez le regretter ! Dès la maternelle, en revanche, les invitations circulent déjà, et il devient difficile d'échapper au sacro-saint rituel de l'anniversaire. Mais sachez que, pour passer un bon après-midi, il faut un minimum d'organisation. Une maman expérimentée pourra vous donner quelques « tuyaux » et, qui sait, vous proposera peut-être un coup de main le jour J… surtout si son enfant est invité ! Côté copains, vous avez justement intérêt à bien cerner ses envies, car si cela ne tenait qu'à lui, il inviterait toute sa classe. Prenez le temps d'en parler ensemble. Un conseil : démarrez l'anniversaire à 15 heures. A 3 ans, les petits ont encore besoin de faire la sieste. Réfléchissez à quelques jeux collectifs, cela tourne vite à la bagarre lorsque les enfants s'ennuient ! <o:p></o:p>

    Sa première "pyjama party"<o:p></o:p>

    Votre enfant doit se sentir en confiance pour vivre cette nouvelle expérience : il adore le copain qui l'a invité, et se fait une fête d'aller dormir chez lui. Dans la mesure où vous connaissez bien ce dernier et que ses parents ne sont pas de parfaits inconnus, encouragez-le. Préparez ensemble un petit sac où vous glisserez son doudou et ses jouets préférés, et promettez-lui que, la semaine prochaine, c'est son ami qui viendra à la maison ! L'invitation émane d'un enfant dont vous n'avez jamais entendu parler ? Invitez-le d'abord à passer un après-midi chez vous. Vous en profiterez pour lier plus ample connaissance avec ses parents. Faut-il lui téléphoner le soir ? Faites-le s'il vous le demande. Sinon, passez par l'intermédiaire de la maman, qui pourra vous rassurer si vous êtes inquiète. <o:p></o:p>

    En résumé<o:p></o:p>

    Pour affronter l'inconnu, votre enfant a besoin de vos encouragements mais aussi de votre patience et de votre disponibilité.

    - Il a l'âge d'apprendre à nager ou de monter sur un vélo ? Ne vous fiez pas à la norme. Avant de le « pousser », repérez s'il est du genre prudent ou casse-cou. Et donnez-lui les informations dont il pourrait avoir besoin pour réussir son « challenge ».
    - Evitez de vous comparer à lui : « A ton âge, je savais grimper aux arbres. » Il n'est pas comme vous !
    - Il voulait monter dans la fusée du manège, mais pleure une fois installé ? Faites-le descendre sans attendre.
    - Ne le freinez pas dans son élan : « Attention, tu vas te faire mal. » Faites-lui confiance, mais restez à ses côtés, votre présence le sécurise.
    - S'il veut expérimenter l'escalade et que cela vous fait peur, passez le relais au papa.
    - N'oubliez pas de lui demander s'il a apprécié cette nouvelle expérience, et s'il a envie de recommencer. <o:p></o:p>





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