• <o:p></o:p>Quel que soit votre statut : fonctionnaire, salariée, ouvrière, employée ou chômeuse indemnisée à temps plein ou à temps partiel, vous avez droit à un congé de maternité.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vos démarches à accomplir sont les mêmes :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dans les 14 premières semaines de votre grossesse, afin de percevoir ensuite les indemnités journalières, lors de votre congé maternité, vous devez adresser à votre caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) :<o:p></o:p>

    * une attestation de salaire que vous demanderez à votre employeur<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    * une attestation du premier examen médical et une déclaration de grossesse, intitulée "Vous attendez un enfant" remises par votre médecin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vous préviendrez également votre employeur par recommandé avec accusé de réception, avec un certificat médical prévoyant la date de l’accouchement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pendant le congé de maternité, vous percevez des indemnités journalières versées par votre caisse de sécurité sociale. Renseignez-vous : votre employeur peut être tenu par la convention collective de compléter les indemnités à hauteur du salaire.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A la fin de votre congé de maternité, vous retrouvez votre emploi précédent ou un emploi similaire assorti d'une rémunération au moins équivalente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vos droits pour la naissance de jumeaux :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vous bénéficiez de 34 semaines : 12 semaines avant la date présumée de l'accouchement et 22 semaines après.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les 12 semaines de congé prénatal peuvent être augmentées de quatre semaines, les vingt-deux semaines de congé postnatal étant alors réduites d'autant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si vous accouchez plus tard que prévu :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En cas d'accouchement après la date présumée, le repos prénatal se trouve prolongé et le repos postnatal n'est pas réduit pour autant.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si vous accouchez plus tôt que prévu :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le repos prénatal se trouve écourté. Les jours dont vous n'avez pas bénéficié avant l'accouchement s'ajoutent au congé postnatal. Ainsi, la durée totale du congé n'est pas modifiée.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En cas de maladie :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En cas de maladie due à la grossesse ou aux suites de l'accouchement, le congé peut être augmenté sur prescription médicale.<o:p></o:p>


  • L’allaitement maternel est naturel, mais lorsqu’on a des jumeaux, le choix d’une solution mixte peut s’imposer.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Donner naissance à des jumeaux implique une plus grande organisation des parents, surtout pour l’allaitement.<o:p></o:p>

    Le plus souvent, ce sont vos enfants qui vous imposent leurs exigences : ils réclameront soit simultanément, soit séparément.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L'allaitement de jumeaux n’entraîne pas systématiquement des crevasses ou des irritations sur les seins maternels. En réalité, les crevasses seraient davantage provoquées par de mauvaises positions d'allaitement ou encore par une hygiène trop fréquente.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    S’il est nécessaire d’allaiter ses bébés au sein pour leur transmettre le plus de défenses possibles, il s’agit aussi de savoir s’adapter à leur rythme et chacun d’eux peut avoir le sien.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    C’est une règle d’autant plus essentielle lorsque l’on s’oriente vers une solution mixte : allaitement au sein et au biberon.<o:p></o:p>

    Là encore, il faudra choisir le moment le plus propice pour réussir l’alternance des tétées entre le sein maternel et le biberon, pour ne pas provoquer de confusions gênantes chez vos jumeaux. Le travail de la langue et des mâchoires des bébés est effectivement assez différent entre une tétée au sein et une tétée au biberon.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si vos jumeaux se réveillent en même temps, la présence des deux parents se révèle très utile. Tandis que la maman allaite au sein l’un de ses bébés, le papa donne le biberon à l’autre. C’est plus immédiat et ce sont des instants de grand bonheur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si vos jumeaux se réveillent l’un après l’autre, c’est plus simple, mais c’est plus long, car il faut recommencer les mêmes gestes à la suite.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Progressivement, l'allaitement mixte entraînera une baisse de la lactation maternelle, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’avis de mères de jumeaux<o:p></o:p>



    Mathilde : « À la naissance, mes jumelles avaient un petit poids ; elles souffraient d’anémie, entre autres troubles. Elles sont restées en soins intensifs les premières semaines et chaque jour, même après ma sortie de la maternité, je tirais mon lait pour aller les nourrir. Par la suite, lorsque nous sommes rentrées à la maison, j’ai choisi l’allaitement mixte pour que chacune d’elles continue à profiter des bienfaits du lait maternel tout en me permettant de récupérer, petit à petit. L’important, c’est aussi de tenir le coup … »

    Jeanne : « Avoir des jumeaux, c’est une double responsabilité ! Et il faut bien s’organiser pour que tout se passe bien, notamment pour l’allaitement. Au début, j’ai nourri mes deux bébés uniquement au sein, avant d’opter pour l’allaitement mixte. C’est moins fatiguant pour mes seins et ça permet à mon mari de participer encore plus à ce moment privilégié… »

    Cécile : « J’avais très peur du retour à la maison ; peur de ne pas savoir quoi faire, peur de ne pas assurer avec deux bébés, surtout pour les allaiter. J’avoue que l’équipe de la maternité m’a bien aidée et soutenue dans cette première période. J’ai allaité mes jumeaux au sein, et après, j’ai alterné avec des tétées au biberon. C’est un peu plus confortable … »

    Hélène : « Même si je m’étais préparée à la naissance de mes jumelles, j’étais un peu paniquée sur la question de l’allaitement. Vais-je y arriver, vais-je savoir bien tenir mes bébés, vais-je avoir assez de lait, sans parler des autres tâches à faire au quotidien, et qui sont multipliées par deux, bien-sûr !
    Mais une fois que l’on y est, il s’agit de s’adapter, et de rester calme. En plus, le papa est très présent et nos familles aussi. Les premiers temps, j’allaitais mes filles uniquement au sein, après je suis passée à l’allaitement mixte, en étant bien conseillée par l’équipe de la maternité. Et tout se passe bien …»

    <o:p> </o:p>

    Liens utiles<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Vous allaitez :<o:p></o:p>


    Consultez notre guide d'achats sur le matériel d'allaitement

    <o:p> </o:p>

    Vous donnez le biberon :<o:p></o:p>


    Consultez nos guides d'achats sur l'équipement nécessaire. <o:p></o:p>

    Si vous disposez de l’ADSL, téléchargez la vidéo d’une conférence sur l’allaitement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La leche league : la référence de l’allaitement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Allaiter des jumeaux, c’est possible ! La preuve avec le site de l'association Allaitement de Jumeaux et Plus.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


  • Considérée comme plus risquée, une grossesse gémellaire suppose une surveillance médicale plus importante, avec des examens spécifiques et plus fréquents, pour éviter toutes sortes de complications et prévenir surtout la naissance prématurée de ses jumeaux.



    La surveillance médicale d’une grossesse gémellaire comprend toute une série d’examens, régulièrement effectués, tout au long des trois trimestres.
    Les risques courus par les bébés jumeaux sont d’être prématurés, fragiles et de petit poids, à la naissance.
    Quant à la future maman, elle peut vivre une grossesse et un accouchement difficiles, et rencontrer des problèmes d’albuminurie, de très grande fatigue, et d’anémie. C’est pourquoi elle passe un examen clinique mensuel jusqu’à 24 semainesaménorrhée, puis bimensuel de 24 à 34 semaines d’aménorrhée, et hebdomadaire après 34 semaines d’aménorrhée. Elle sera systématiquement mise au repos, après 24 semaines d’aménorrhée, même s’il n’y a pas de signe d'accouchement prématuré.
    Une grossesse gémellaire a toutes les chances de se développer aussi bien qu’une grossesse ordinaire, si elle est bien suivie.

    Il s’agit de :

    <o:p> </o:p>

    Prévenir l'accouchement prématuré ;

    <o:p> </o:p>

    Dépister un éventuel retard de croissance in utéro (RCIU), mais aussi un risque de toxémie, notamment signalé par des problèmes de tension artérielle et la présence de protéinurie;

    <o:p> </o:p>

    Réaliser une échographie mensuelle, pour biométrie complète des jumeaux, avec établissement d'une courbe de croissance ;

    <o:p> </o:p>

    Rechercher, une fois par semaine, dès 20 semaines d’aménorrhée une protéinurie ;

    <o:p> </o:p>

    Prendre la tension artérielle, à partir de 24 semaines d’aménorrhée, tous les quinze jours ;

    <o:p> </o:p>

    Prendre la mesure de l'index de résistance placentaire des jumeaux, en cas de ralentissement de la croissance ;

    <o:p> </o:p>

    En savoir plus :


    Un article médical sur « Grossesses gémellaires et résistance à la prévention de la prématurité ».

    <o:p> </o:p>

    Au cours du 1er trimestre<o:p></o:p>


    Toujours effectué avant la fin du 3ème mois, par examen échographique, le diagnostic précoce d’une grossesse gémellaire permet de prendre très vite les mesures nécessaires de surveillance médicale les mieux adaptées, notamment pour prévenir les risques d’accouchement prématuré.
    Cette échographie établit également s’il s’agit de vrais ou faux jumeaux, à savoir si les futurs bébés sont placés dans une même poche ou dans deux poches, si le placenta est unique ou encore si chaque fœtus est relié à son propre placenta.

    L’attente de jumeaux est plus fatigante pour la mère et provoque plus de troubles : nausées, digestion difficile, mal au dos, jambes lourdes, varices, constipation, essoufflement…Elle entraîne également des risques d'albuminurie et d'œdème, mais aussi des problèmes d'hypertension, de diabète gestationnel et d'infections urinaires.
    Le suivi sera d’autant plus intensif pour a grossesse à un seul placenta, dite aussi monozygote, afin de contrôler le bon développement de chaque fœtus.

    Dès le premier trimestre, les futurs parents doivent choisir et contacter la maternité, pour définir le plan de surveillance. L’établissement doit être de préférence de niveau 3, car elle est équipée en technologies de surveillance et couplée avec un service de soins et réanimation néonatal.
    La surveillance peut être également réalisée à domicile, si cela s’avère nécessaire (pour éviter les déplacements), avec le concours du médecin de famille, d’une sage-femme de la PMI ou encore d’une sage-femme libérale. Une grossesse bien surveillée limite la plupart des risques.

    <o:p> </o:p>

    Au cours du 2ème trimestre<o:p></o:p>


    Les consultations et les examens sont alors plus fréquents, avec un rythme bi-mensuel, généralement (notamment pour la recherche d'albuminurie dans les urines), et hebdomadaire pour certaines analyses.
    Le médecin vérifiera toujours s’il n’y a pas de risques d’accouchement prématuré, de toxémie et de retard de croissance in utéro (RCIU).

    Très vite, le médecin prescrit à la future maman de plus grandes périodes de « repos pathologiques », après 24 semaines d’aménorrhée, tout en lui recommandant de limiter, voire de cesser les longs trajets en voiture (dès le 5ème mois) et de réduire ses activités au bureau et à la maison. Il peut aller jusqu’à lui imposer un arrêt de travail à la mère, dès le 6ème mois. Le repos est nécessaire pour lutter contre la prématurité.

    Il lui fait prendre également des comprimés de fer et folates  plus tôt, pour prévenir l’anémie et mieux répondre à une stimulation hormonale plus forte. Il lui recommande aussi d’augmenter son apport calorique, notamment par une consommation un peu plus importante de protéines.
    Avec deux bébés, la future maman aura un ventre plus imposant, mais elle y ressentira, aussi, beaucoup plus d’agitation. Elle pourra commencer la préparation à l'accouchement, plus tôt que les autres femmes, dès le 5ème mois.

    Au cours du 3ème trimestre<o:p></o:p>


    En fin de grossesse, la surveillance médicale est toujours aussi étroite, pour suivre la bonne croissance de chaque fœtus et déceler les risques éventuels de naissance prématurée.
    Le rythme régulier des examens est maintenu, qu’il s’agisse des échographies ou des analyses d’urine bi-mensuelles - et parfois hebdomadaires, pour dépister tous risques d'albuminurie.

    Le plus souvent, le médecin prescrit un apport supplémentaire en fer et en calcium pour la future maman et un repos quasi-complet, car l’utérus est de plus en plus distendu, favorisant ainsi les contractions. Le ventre maternel s’alourdit de plus en plus et cette surcharge de poids rend les déplacements physiques de la mère plus difficiles.

    L’objectif est de mener la grossesse le plus près possible du terme, même si la durée moyenne d’une grossesse gémellaire est de 8 mois.
    Bien qu’il soit hautement médicalisé, l’accouchement de jumeaux peut être parfois imprévisible.
    Mais il peut être également déclenché par l’équipe médicale, pour éviter tout risque de vieillissement du ou des placentas.<o:p></o:p>


  • Qui peut adopter un enfant ?<o:p></o:p>

    Toute personne âgée de plus de 28 ans : <o:p></o:p>

    • soit célibataire ; <o:p></o:p>
    • soit mariée : les époux doivent avoir au minimum 2 ans de mariage s'ils font la demande ensemble, et ne pas être séparés de corps. Si les 2 époux ont tous les deux plus de 28 ans, il n'y a pas de condition de durée de mariage.<o:p></o:p>

    A noter : La condition d'âge n'est pas exigée en cas d'adoption de l'enfant du conjoint. <o:p></o:p>

    Il faut en outre justifier d'une bonne réputation (enquête sociale), d'une bonne santé (examen médical) et d'un bon équilibre psychologique (examen auprès d'un psychologue). <o:p></o:p>

    Il est indispensable de remplir ces conditions pour pouvoir adopter un enfant mais cela ne suffit pas car il existe beaucoup moins d'enfants à adopter que de couples candidats à l'adoption et l'écart s'accentue chaque année. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quel enfant peut-on adopter ?<o:p></o:p>

    Origine <o:p></o:p>

    Les enfants français adoptables sont très peu nombreux. En effet, ne sont adoptables que : <o:p></o:p>

    ·        les enfants pour lesquels les père et mère ou le conseil de famille ont valablement consenti à l'adoption ;<o:p></o:p>

    ·        les pupilles de l'État ;<o:p></o:p>

    ·        les enfants déclarés abandonnés.<o:p></o:p>

    La plupart des enfants adoptables sont des enfants étrangers se trouvant encore dans leur pays d'origine.

    À noter : les conditions ont été assouplies pour l'adoption plénière. Ainsi l'adoption plénière de l'enfant du conjoint est possible.<o:p></o:p>

    Sexe <o:p></o:p>

    On peut indiquer ses préférences mais elles ne sont pas forcément prises en compte. <o:p></o:p>

    Âge <o:p></o:p>

    ·        Pour un enfant français : au moins 3 mois, au plus 15 ans. (Les enfants âgés d'au moins 13 ans doivent consentir personnellement à leur adoption). <o:p></o:p>

    ·        Pour un enfant étranger : dès les premiers jours de la naissance. <o:p></o:p>

    ·        Si on accepte un enfant relativement âgé, on aura plus de chances de voir sa candidature retenue (ces enfants sont plus difficiles à placer que des bébés) mais il ne faut pas sous-estimer les problèmes d'adaptation. <o:p></o:p>

    Cas particuliers <o:p></o:p>

    Frères et soeurs : on peut aussi envisager d'adopter plusieurs enfants ensemble, ce qui évite la séparation.
    Enfant handicapé : il peut être envisagé dans certains cas et à condition d'être très motivé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Où s'adresser pour pouvoir adopter un enfant ?<o:p></o:p>

    ·        À la Direction de l'action sociale de l'enfance et de la santé (DASES) : se renseigner à la préfecture pour en connaître l'adresse. <o:p></o:p>

    ·        À un organisme d'adoption privé français ou étranger. <o:p></o:p>

    La liste des organismes autorisés pour l'adoption peut être fournie par la DASES.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quelle est la procédure d'adoption ?<o:p></o:p>

    Toute adoption, qu'elle passe par un organisme privé français ou étranger, ou par l'Assistance publique, ne peut se faire sans l'agrément de la Direction de l'action sociale de l'enfance et de la santé (DASES). <o:p></o:p>

    La demande d'agrément <o:p></o:p>

    La première démarche est le dépôt d'une demande d'agrément auprès de la DASES. <o:p></o:p>

    Au vu du dossier remis lors de la demande d'agrément et de l'enquête que la DASES va effectuer, l'agrément sera accepté (dans la grande majorité des cas) ou refusé. L'agrément est valable sur tout le territoire. <o:p></o:p>

    A noter : l'agrément est indispensable pour adopter un pupille de l'état ou un enfant étranger, mais il n'est pas nécessaire lorsque des liens affectifs se sont établis entre un enfant confié par le service de l'action sociale de l'enfance et la personne qui l'a accueilli. <o:p></o:p>

    Le dossier <o:p></o:p>

    Le dossier présenté pour la demande d'agrément doit comporter les pièces justificatives suivantes : <o:p></o:p>

    ·        extrait d'acte de naissance (du ou des demandeurs) ; <o:p></o:p>

    ·        extrait d'acte de mariage ; <o:p></o:p>

    ·        fiche familiale d'état civil ; <o:p></o:p>

    ·        extrait de casier judiciaire ; <o:p></o:p>

    ·        photo du ou des demandeurs ; <o:p></o:p>

    ·        certificat médical datant de moins de trois mois, établi en vue de l'adoption et comportant une radiographie pulmonaire ; <o:p></o:p>

    ·        attestation favorable délivrée par un psychologue habilité par la préfecture (on peut choisir son nom sur une liste de médecins donnée par le Bureau des adoptions) ; <o:p></o:p>

    ·        tout document attestant de ressources suffisantes pour élever des enfants ;<o:p></o:p>

    ·        lettre de motivation expliquant les raisons pour lesquelles le demandeur souhaite adopter un enfant. <o:p></o:p>

    Si l'on s'est adressé à un organisme privé, français ou étranger, il faut, en outre, fournir la réponse favorable de celle-ci. <o:p></o:p>

    Dans le cas d'adoption d'un enfant étranger, il faut adresser à l'organisme autorisé, pour accord du ministère dans son pays, un double du même dossier. <o:p></o:p>

    Toutes les pièces ci-dessus doivent donc être traduites dans la langue du pays et authentifiées deux fois : <o:p></o:p>

    ·        d'une part pour la France, par chaque ministère concerné (Intérieur, Santé, Justice) ; <o:p></o:p>

    ·        pour le pays de l'enfant, par le consulat de ce pays en France. Une précaution indispensable : garder des photocopies de tout le dossier traduit et authentifié. <o:p></o:p>

    L'enquête <o:p></o:p>

    Une fois leur demande enregistrée, les candidats à l'adoption sont soumis à une enquête sociale et à des entretiens psychologiques, pour permettre à la DASES " d'apprécier les conditions d'accueil que le demandeur est susceptible d'offrir à des enfants sur le plan familial, éducatif et psychologique ". <o:p></o:p>

    Quels sont les délais ?<o:p></o:p>

    Agrément : <o:p></o:p>

    Neuf mois au maximum à compter de la demande. L'agrément est accordé pour cinq ans, mais la candidature à l'adoption doit être renouvelée chaque année. <o:p></o:p>

    Placement de l'enfant : <o:p></o:p>

    Une fois l'agrément obtenu, l'enfant pourra être accueilli dans un délai variant entre quelques mois et deux, voire quatre ans. <o:p></o:p>

    Dans le cas d'un enfant étranger, ce délai peut être beaucoup plus court, puisque les parents adoptifs ont la possibilité de se rendre directement à l'étranger pour y adopter un enfant selon la loi locale. <o:p></o:p>

    Jugement d'adoption : <o:p></o:p>

    Il sera prononcé après un délai minimal de six mois après l'accueil de l'enfant. Pour obtenir ce jugement, il faut déposer une requête au tribunal de grande instance de son domicile. <o:p></o:p>

    C'est seulement une fois que le jugement d'adoption est prononcé que l'adoption est reconnue. L'enfant acquiert la nationalité et le nom des parents adoptifs (s'il est étranger, il peut aussi changer de prénom). Si l'adopté est né à l'étranger, la décision est inscrite sur les registres du service central d'état civil du ministère des affaires étrangères, à Nantes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Quels sont les frais ?<o:p></o:p>

    • Gratuit pour la France, à l'exception des honoraires médicaux. <o:p></o:p>
    • Pour les pays étrangers : prévoir les frais de traduction et d'affranchissement ainsi que le prix d'un voyage dans le pays pour chercher l'enfant. <o:p></o:p>

  • La naissance de faux jumeaux concernent près des deux tiers des Grossesse gémellaire

    Etat d’une femme enceinte qui porte deux enfants, des jumeaux.
    Consultez le glossaire dans nos services !
    ',20,-50);" onmouseout="return hideOverlay();">grossesses gémellaires, appelées aussi Grossesse dizygote
    Etat d’une femme enceinte qui porte deux enfants issus de deux œufs différents, dits « faux jumeaux ».
    Consultez le glossaire dans nos services !
    ',20,-50);" onmouseout="return hideOverlay();">grossesses dizygotes
    et celle de vrais jumeaux, dites Grossesse monozygote
    Etat d’une femme enceinte qui porte deux enfants issus d’un même œuf, dits « vrais jumeaux ».
    Consultez le glossaire dans nos services !
    ',20,-50);" onmouseout="return hideOverlay();">grossesses monozygotes
    , un tiers environ.
    Quelles sont donc les différences entre les vrais et les faux jumeaux ?<o:p></o:p>



    <o:p></o:p>

    Les vrais jumeaux<o:p></o:p>



    Les bébés sont obligatoirement du même sexe, soit deux garçons, soit deux filles.
    Ils possèdent :<o:p></o:p>

    soit, un Placenta

    C’est un organe d’échanges sanguins et nutritionnels entre la mère et le fœtus, permettant d’assurer la croissance du bébé. S’il se développe progressivement avec l’embryon, il est complètement formé au 5ème mois de grossesse. A terme, il a la forme d’un disque de 15 à 20 cm de diamètre et de 2 à 3 cm d’épaisseur ; son poids est proportionnel à celui de l’enfant. Il est éliminé, après l’expulsion de l’enfant.
    Consultez le glossaire dans nos services !
    ',20,-50);" onmouseout="return hideOverlay();">placenta et un seul sac amniotique<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    soit, un placenta et deux sacs amniotiques<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    soit, chacun, leur placenta et leur sac amniotique<o:p></o:p>



    Les vrais jumeaux proviennent d’un seul spermatozoïde fécondant un seul ovule et aboutissant à un œuf unique. Par la suite et par hasard, cet œuf se divisera en deux parties égales, qui se développeront l’une et l’autre, soit en deux embryons qui porteront les mêmes chromosomes.

    Toujours de même sexe, les vrais jumeaux ont le même patrimoine génétique, mais aussi des empreintes digitales, plus ou moins identiques. Leur ressemblance n’est pas seulement physique, elle existe également sur le plan psychologique. Ils vont jusqu’à présenter certaines prédispositions communes à certaines maladies.

    Parfois, il arrive que les deux bébés aient, chacun, un poids différent et l’un sera plus gros que l’autre.

    Ces grossesses gémellaires donnant naissance à des vrais jumeaux sont également appelées grossesses monozygotes, en raison de la présence d’un seul œuf.

    <o:p> </o:p>

    Les faux jumeaux <o:p></o:p>



    Les bébés sont :<o:p></o:p>

    soit du même sexe<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    soit de sexe différent<o:p></o:p>



    Issus de la fécondation simultanée de deux ovules par deux spermatozoïdes différents, le plus souvent au cours du même rapport sexuel, les faux jumeaux vont se « Nidation (nider)

    Il s’agit de la pénétration et de la fixation de l\'oeuf fécondé dans la muqueuse utérine. Elle intervient après la fécondation, qui a eu lieu dans les trompes de Fallope.
    Consultez le glossaire dans nos services !
    ',20,-50);" onmouseout="return hideOverlay();">nider », dans l’utérus, l’un à côté de l’autre, sans communication entre eux.
    Chacun d’eux possède ainsi son propre placenta et son propre sac amniotique, mais a également sa propre circulation placentaire, l’unissant à l’organisme maternel.
    Les faux jumeaux vont donc se développer séparément, avec un patrimoine génétique respectif, et ils pourront se ressembler comme n’importe quels frère et sœur.
    Il s’agit donc de deux grossesses différentes, évoluant en même temps, où chaque embryon a sa propre poche et son propre Placenta
    C’est un organe d’échanges sanguins et nutritionnels entre la mère et le fœtus, permettant d’assurer la croissance du bébé. S’il se développe progressivement avec l’embryon, il est complètement formé au 5ème mois de grossesse. A terme, il a la forme d’un disque de 15 à 20 cm de diamètre et de 2 à 3 cm d’épaisseur ; son poids est proportionnel à celui de l’enfant. Il est éliminé, après l’expulsion de l’enfant.
    Consultez le glossaire dans nos services !
    ',20,-50);" onmouseout="return hideOverlay();">placenta
    . Les faux jumeaux ont alors des chromosomes différents.

    Ces grossesses gémellaires donnant naissance à des faux jumeaux sont également appelées Grossesse dizygote
    Etat d’une femme enceinte qui porte deux enfants issus de deux œufs différents, dits « faux jumeaux ».
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    ',20,-50);" onmouseout="return hideOverlay();">grossesses dizygotes
    , en raison de la présence de deux œufs.<o:p></o:p>