• Vous êtes sûr que ce sont des jumeaux ? Demanderez-vous à votre gynécologue… Et là, deux sentiments vous envahissent : la joie de savoir que vous allez donner naissance à deux pitchouns d’un coup et d’un autre côté, l’angoisse car une fois à la maison, il va falloir s’organiser pour éviter les moment de panique !<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>

    Mettre au monde deux petits bouts voire plus est exceptionnel. Saviez-vous que depuis le recours à la procréation assistée, la fréquence des jumeaux est passé de 2.4% au 3.4%... ? Du coup, le nombre de grossesse avec complications augmente aussi.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>

    La grossesse gémellaire, unique et sous surveillance<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Attendre des jumeaux vous fait rentrer inévitablement dans les grossesses à risque. Mais pas de panique, sachez qu’une grossesse gémellaire, si elle est bien suivie, a toutes les chances de se développer aussi bien qu’une grossesse ordinaire. Une chose est sûre, c’est que votre gynécologue renforcera sa surveillance pour déceler très rapidement les problèmes inhérents à une grossesse gémellaire ou multiple.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>

    Une série d’examens sont programmés tout au long des trois trimestres, à raison d’une visite mensuelle jusqu’à 24 semaines d’aménorrhée, puis bimensuelle de 24 à 34 semaines d’aménorrhée, et enfin hebdomadaire, après 34 semaines d’aménorrhée. Les risques d’accouchement prématuré étant relativement élevés, vous serez mise systématiquement au repos même si rien ne laisse présager une telle issue. Votre congé maternité quant à lui sera de 34 semaines.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>

    Quelques conseils pour votre bien-être.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    L’alimentation est une grande question pendant votre grossesse. Avec deux pitchouns, votre estomac va crier famine en continu ! A vous de manger quatre repas équilibrés par jour sans doubler vos rations. Le grignotage est bien entendu à éviter pour ne pas avoir de mauvaises surprises pendant et après l’accouchement. C’est à partir du deuxième trimestre que votre médecin vous conseillera d’augmenter l’apport calorique mais il vous demandera également d’avoir une alimentation riche en protéines.<o:p></o:p>

    <u1:p> </u1:p><o:p></o:p>

    Si vous êtes une sportive et si vous ne l’êtes pas d’ailleurs, privilégiez la marche et la natation ! Il faut que vous soyez encore plus vigilante à votre santé en attendant l’arrivée de vos deux bébés. Une alimentation équilibrée, beaucoup de repos et une activité sportive adaptée, rien de tel pour donner deux beaux bébés !<o:p></o:p>


  • * La piscine<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette méthode permet à la femme enceinte de faire travailler le corps de façon harmonieuse. Grâce à l’eau, la future maman se détend totalement et ne sent pas les effets de la pesanteur. Ainsi les exercices sont en douceur et en souplesse. En travaillant respiration et muscles, la femme enceinte souffre moins du mal de dos et conserve une activité physique douce.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En quoi cela consiste:<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les exercices aquatiques permettent aux futures mamans, en plus de la relaxation, de favoriser une meilleure circulation sanguine. Cette gymnastique douce, se pratique dans un petit bassin, dans une eau chauffée entre 27° et 33°. La femme enceinte peut s’assouplir et entraîner les muscles sollicités lors de l’accouchement.<o:p></o:p>

    L’eau favorise la détente musculaire et une certaine liberté des mouvements. Ce contact aquatique offre un moment très fort, partagé entre le bébé et la mère. Ainsi la femme enceinte aborde l’accouchement plus sereinement.<o:p></o:p>

    Cet exercice aquatique vous propose :<o:p></o:p>

    -un échauffement<o:p></o:p>

    -apprendre les différentes respirations, pratiquées à la surface de l’eau, voire sous l’eau.<o:p></o:p>

    -des exercices d’étirements dans l’eau, simulation de la poussée<o:p></o:p>

    -la séance se termine par de la relaxation.<o:p></o:p>

    La préparation en piscine vous aide à relaxer le corps et l’esprit, un moment privilégié à vivre.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qu’il faut savoir:<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ces exercices aquatiques sont accessibles à tous, que vous sachiez nager ou non. En effet, vous avez toujours pied, puisque les bassins font 1 m ou 1, 20 m de profondeur.<o:p></o:p>

    La future maman peut débuter la préparation en piscine dès 20 à 22 semaines de grossesse jusqu’à la naissance, et surtout chacune à son rythme. (Apaise les jambes lourdes…)<o:p></o:p>

    La présence d’une sage femme ou d’un maître nageur est indispensable....<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    ...Bien sûr, les papas sont invités à participer aux séances.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Utile:<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Demandez à votre médecin ou sage-femme, un certificat médical de non contre-indication.<o:p></o:p>

    Et prenez un maillot de bain adapté à la rondeur du ventre. Les lunettes de natation sont recommandées.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter:<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Fédération des activités aquatiques d’éveil et de loisir (FAAEL)<o:p></o:p>

    5, cité Griset<o:p></o:p>

    75 011 Paris<o:p></o:p>

    Tel : 01.43.55.98.76<o:p></o:p>

    www.fael.asso.fr<o:p></o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    Fédération française de natation (FFN)<o:p></o:p>

    178, avenue Gambetta<o:p></o:p>

    75 980 Paris Cedex 20<o:p></o:p>

    Tel : 01.40.31.17.70<o:p></o:p>

    www.ffnatation.fr<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

     <o:p></o:p>

    * La doula<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    L’expression « doula » vient du grec ancien. Elle désigne une femme qui a pour vocation d'accompagner et d'aider une femme enceinte et son entourage durant la grossesse. Son rôle ne s’arrête pas là. La doula guide la future maman tout au long de la grossesse mais aussi, durant l’accouchement et la période postnatale dans la continuité.<o:p></o:p>

    Contrairement à la sage-femme, la doula est présente tout au long de la grossesse. Les contacts sont de ce fait réguliers et nombreux. Elle permet à la mère de se sentir en sécurité durant chaque étape, avant la naissance.<o:p></o:p>

    En quoi cela consiste :<o:p></o:p>

    Cette méthode inclut le futur papa durant la grossesse. Lors des rencontres prénatales, la doula aide le futur père en lui donnant quelques conseils, des techniques de massages et le prépare pour accompagner sa femme. Elle représente alors l’interlocutrice du couple. Le futur papa, peut poser ses interrogations sur la période prénatale ou sur l’accouchement.<o:p></o:p>

    Lors de la période postnatale, la doula peut aider la nouvelle maman pour l’allaitement et pour les moments sensibles une fois rentrée à la maison. Ainsi, elle assure un soutien physique et émotionnel à la femme et à son partenaire tout en restant une personne « neutre ». La doula devient le véritable guide de la naissance pour des futurs parents.<o:p></o:p>

    Ce qu’il faut savoir :<o:p></o:p>

    Ces accompagnatrices à la naissance n’effectuent aucun geste médical.<o:p></o:p>

    Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le site : www.doulas.info

     <o:p></o:p>

    * L’acupuncture<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette méthode est basée sur l’énergie vitale de notre corps. Au début des séances, le médecin évalue l’énergie vitale de la personne: insuffisances et plénitudes, ying et yang. Ces deux forces sont indispensables puisque leur équilibre est garant de bonne santé. Le vide est généralement comblé par des techniques de tonification des points, au carrefour des méridiens et la plénitude par des points de dispersion. L’acupuncture est utilisée en Chine depuis des millénaires.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En quoi cela consiste:<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les futures mamans peuvent rencontrer certains désagréments, délicats à soulager puisque beaucoup de médicaments sont formellement interdits pendant la période de la grossesse. L’acupuncteur soulage les nausées, les maux lombaires, les jambes lourdes. Il aide aussi la future mère à préparer son accouchement. Les aiguilles posées sur des points stratégiques du corps permettent notamment de favoriser l’assouplissement du périnée, stimuler la contractilité utérine, déclencher le travail en cas de dépassement du terme. Les séances participent à réduire le temps de travail le jour J. La future maman perçoit son accouchement plus sereinement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qu’il faut savoir:<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En France, l’acupuncteur est obligatoirement un médecin.<o:p></o:p>

    Les aiguilles ne sont en aucun cas dangereuses pour le bébé.<o:p></o:p>

    Lors d’une séance, les aiguilles sont laissées environ 15 à 20 minutes au même endroit.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Utile:<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Si vous êtes effrayée rien qu’à entendre le mot « aiguille », ne vous inquiétez pas ! Les aiguilles sont en acier inoxydable et ont en moyenne un diamètre de 0, 22mm. Les acupuncteurs utilisent des aiguilles à usage unique. La pose est indolore et ne laisse aucune trace sur la peau.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour de plus de renseignements vous pouvez contacter:<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Association française d’acupuncture<o:p></o:p>

    3 rue de l’Arrivée<o:p></o:p>

    75 749 paris cedex 15<o:p></o:p>

    Tel : 01.43.20.26.26<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Association européenne d’acupuncture<o:p></o:p>

    167, rue de la convention<o:p></o:p>

    75 015 Paris<o:p></o:p>

    Tel : 01.58.45.13.74<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Association nationale des sages-femmes acupuncteurs Domus Medica<o:p></o:p>

    60, rue de la Tour-Maubourg<o:p></o:p>

    75007 Paris<o:p></o:p>

    Tel: 01.45.51.52.91<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ou consulter le site:<o:p></o:p>

    www.acupuncture-France.com

     <o:p></o:p>

    * La méthode Pilates<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Inventée en 1920, la méthode Pilates propose des exercices doux pour tonifier le corps. C’est une technique d’entraînement physique qui renforce les muscles du dos et des abdominaux. Ainsi la future maman peut trouver une posture adaptée tout au long de sa grossesse. L’objectif de la méthode Pilates est de créer un équilibre dans le corps en se centrant sur les régions de l'abdomen, du bassin et du postérieur. A l’origine, la méthode comptait environ 34 mouvements. Aujourd’hui, les exercices proposés sont variés et adaptés au corps de chaque personne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En quoi cela consiste :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Idéale pour les femmes enceintes et les jeunes mamans, la méthode Pilates est conçue pour fortifier et allonger les muscles en profondeur, en toute sécurité, sans créer de tension. Cette pratique améliore la force et la souplesse de la colonne vertébrale grâce à la concentration sur la sangle abdominale, les muscles dorsaux, les lombaires, fessier, jambes et bras. C’est par ailleurs une excellente technique anti-stress qui améliore la respiration et favorise la qualité du sommeil.<o:p></o:p>

    La méthode Pilates propose des exercices au sol ou à l’aide de machines, inventées par Joseph Pilates, pour combattre le mal de dos et autres maux. Ainsi, grâce à cette pratique, la future maman, peut améliorer sa posture corporelle et accroître la flexibilité de son corps pendant la grossesse.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qu’il faut savoir :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La future maman peut commencer les exercices de la méthode Pilates dès la première semaine de grossesse.<o:p></o:p>

    Il existe des exercices adaptés pour chaque trimestre de grossesse. Débutante ou adepte, les exercices conviennent aux besoins de chacune.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Utile :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Avant toute activité, demandez l’accord à votre médecin.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter le site:www.studiopilatesdeparis.com

     <o:p></o:p>

    * La fasciathérapie<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La fasciathérapie est une thérapie manuelle et corporelle douce. Elle est le fruit des recherches de Danis Bois, kinésithérapeute et ostéopathe, depuis une vingtaine d'années. Elle permet de traiter les causes de certains symptômes et de rééquilibrer en profondeur le fonctionnement général de l'individu.<o:p></o:p>

    Cette méthode de massage vise à détecter, puis à éliminer, les stress, douleurs, chocs ou microtraumatismes physiques et psychiques de la vie quotidienne.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    En quoi cela consiste :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les fascias sont de fines membranes qui entourent les muscles, les os, les viscères, le cerveau, la moelle épinière, les ligaments, et les relient entre eux comme une toile d’araignée. Ces membranes se rétractent à la suite d'agressions (stress, traumatismes), gênant alors le travail des muscles. Allongé sur une table de massage, habillé ou dévêtu, le patient s’abandonne au contact des mains qui auscultent d’imperceptibles mouvements du corps avec des gestes très précis et très lents.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La femme enceinte connaît alors un soulagement des douleurs qui sont fréquentes au niveau du dos, du bassin, des jambes.<o:p></o:p>

    · Un soulagement des nausées en début de grossesse.<o:p></o:p>

    · Une prise de contact avec la physiologie naturelle de la grossesse et de la naissance pour vivre en conscience les différents moments de cette étape clé de la vie.<o:p></o:p>

    · La mise en place ou le renforcement en conscience d'un contact et d'une relation privilégiée avec son bébé.<o:p></o:p>

    · Une préparation corporelle à l'accouchement (qui ne remplace pas les cours dispensés par les sages femmes). En intégrant les repères corporels, la future maman a plus confiance en elle et est moins angoissée par l'accouchement.<o:p></o:p>

    · La fasciathérapie a aussi son rôle après l'accouchement pour aider la femme à retrouver son corps, récupérer de la fatigue et mieux faire face à l'arrivée de bébé.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Ce qu’il faut savoir :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Cette méthode est appliquée par des praticiens de formation masseurs kinésithérapeutes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Utile :<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La séance dure en général de trente à quarante-cinq minutes.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site : www.fasciathérapie.com

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    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>


  • Chaque année, près de 56 000 nouveau-nés viennent au monde avant terme. Quelles sont les causes de cette prématurité ? Pourrait-elle parfois être évitée ?<o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

    7% des bébés naissent avant terme.<o:p></o:p>

    Aujourd'hui, en France, 7 % des bébés naissent avant terme. Un chiffre en légère hausse puisqu'on en comptait seulement 6 % en 1995. De plus, chaque année, plus de mille nouveau-nés sont considérés comme grands ou très grands prématurés. Nos deux spécialistes analysent les causes de la prématurité, reviennent sur quelques idées reçues et font le point sur les dernières recherches. <o:p></o:p>

    Quand les médecins parlent-ils de prématurité<o:p></o:p>

    Un bébé est considéré comme prématuré quand il vient au monde avant huit mois de grossesse révolus (ou 37 semaines d'aménorrhée, à partir du premier jour des dernières règles) Mais les médecins distinguent les grands prématurés, nés avant sept mois de grossesse (32e semaine d'aménorrhée), et les très grands prématurés, nés avant six mois de grossesse (28e semaine d'aménorrhée). Plus la naissance est précoce, plus les risques de séquelles augmentent, notamment sur les plans respiratoire et neurologique. De nos jours, heureusement, les services de néonatalogie prennent de mieux en mieux en charge ces nourrissons qui naissent trop tôt. <o:p></o:p>

    Comment expliquer ce phénomène ?<o:p></o:p>

    Dans la moitié des cas, les accouchements prématurés sont provoqués volontairement pour des raisons médicales. Le dépistage des pathologies liées à la grossesse ayant fait de grands progrès, ce sont ceux qui augmentent le plus. Pour les cas restants, les accouchements prématurés sont spontanés. Parmi ces derniers, 15 % proviennent de grossesses multiples et 5 % de malformations utérines. Restent 80 % de cas pour lesquels les médecins n'ont pas d'explications. Ils ne peuvent que formuler des hypothèses et poursuivre des recherches pour en savoir davantage. <o:p></o:p>

    Dans quels cas provoque-t-on un accouchement avant terme ?<o:p></o:p>

    On prend cette décision parce que la santé de la maman ou du bébé est en danger. Plusieurs raisons à cela : la mère souffre d'une hypertension très sévère, et la poursuite de la grossesse peut provoquer une éclampsie (sorte de crise d'épilepsie généralisée qui se traduit par des convulsions). Ou bien elle est diabétique, et son taux de sucre dans le sang est mal équilibré : la quantité de liquide amniotique augmente, le bébé risque de grossir et d'être lui-même en péril. Il arrive aussi que le bébé souffre d'un retard de croissance intra-utérin quand les échanges nutritionnels avec le placenta se font mal. Face à ces situations, les gynécologues-obstétriciens sont parfois amenés à provoquer un accouchement : malgré les risques liés à la prématurité, ils considèrent que la naissance du bébé est la meilleure solution. <o:p></o:p>

    Pourquoi les jumeaux et triplés naissent-ils souvent prématurément ?<o:p></o:p>

    L'utérus est plus distendu - c'est logique -, ce qui entraîne des contractions, une ouverture prématurée du col de l'utérus ainsi qu'une rupture précoce des membranes. On le sait, l'augmentation des grossesses multiples est la conséquence d'un recours beaucoup plus fréquent aux techniques de procréations médicalement assistées (PMA). Afin de limiter les risques d'accouchement prématuré dus aux grossesses multiples, les gynécologues-obstétriciens limitent désormais le nombre d'embryons transférés in utero après une fécondation in vitro. De plus, quand une stimulation ovarienne est nécessaire, les médecins ne déclenchent l'ovulation que si l'ovaire n'abrite qu'un seul follicule (et non plusieurs comme cela arrive parfois à la suite de ces traitements). Avec un seul ovule libéré, en effet, le risque de grossesse multiple est infime. <o:p></o:p>

    Quelles sont les autres causes connues ?<o:p></o:p>

    Quelques milliers de futures mamans souffrent d'une malformation utérine provoquée par le Distilbène, un médicament pris par leurs mères lorsqu'elles étaient enceintes. Censé prévenir les fausses couches, il a été interdit en France en 1977 par les autorités sanitaires. Reste qu'une proportion non négligeable de celles que l'on appelle désormais « les filles Distilbène » ne parvient pas à mener une grossesse à terme. Parmi les autres causes connues : des malformations utérines (sans rapport avec le Distilbène) ou une béance du col de l'utérus (celui-ci s'ouvre prématurément et ne joue plus son rôle de verrou). Enfin, il arrive qu'une quantité trop importante de liquide amniotique, ou hydramnios, provoque une augmentation du volume utérin et entraîne un accouchement prématuré. <o:p></o:p>

    On accuse souvent des conditions de vie difficiles. Quel rôle jouent-elles vraiment ?<o:p></o:p>

    Tout dépend de ce que l'on entend par « conditions de vie difficile » ! En effet, pendant des années, on a pensé que l'on pouvait prévenir la prématurité en réduisant les temps de transport, en évitant les longs trajets en voiture, en demandant aux femmes qui travaillent debout de faire des pauses prolongées. Mais le lien de cause à effet n'a jamais été démontré. En réalité, le risque de prématurité augmente chez les femmes dont les conditions de vie sont réellement très dures : un milieu social défavorisé, des enfants en bas âge à la maison, un appartement situé au cinquième étage sans ascenseur, un métier exténuant avec des horaires décalés, un temps de travail bien supérieur à trente-cinq heures, des trajets quotidiens de plusieurs heures, etc. C'est la multiplication et la permanence de plusieurs de ces contraintes qui constituent un risque important !<o:p></o:p>

    Le tabac et l'alcool constituent-ils un risque supplémentaire ?<o:p></o:p>

    L'alcool est responsable de bien des méfaits pendant la grossesse (malformations, syndrome d'alcoolisation fœtale), mais pas des naissances avant terme. Quant au tabac, rien ne prouve qu'il ait une incidence sur la prématurité spontanée ! Ne pas boire d'alcool et arrêter de fumer est de toute façon fortement recommandé aux futures mamans, on le sait, mais certainement pas dans le but de prévenir un accouchement prématuré. <o:p></o:p>

    Les infections ont-elles une part de responsabilité ?<o:p></o:p>

    Parmi les pistes étudiées aujourd'hui par les gynécologues-obstétriciens, c'est de loin l'hypothèse la plus sérieuse. Qu'elles se situent au niveau des dents, des voies urinaires ou du vagin, les infections se traduisent toutes par une inflammation qui pourrait être à l'origine d'un certain nombre de naissances prématurées. Aujourd'hui, les médecins n'ont pas encore la preuve de cette responsabilité et ne connaissent pas précisément le mécanisme en jeu. <o:p></o:p>

    Où en sont les recherches aujourd'hui ?<o:p></o:p>

    L'équipe du Pr Damien Subtil, au CHU Jeanne-de-Flandre à Lille, vient de lancer une vaste enquête (Premeva) auprès de 3 600 femmes du Nord-Pas-de-Calais. L'objectif : vérifier si certaines infections ont réellement une part de responsabilité dans la prématurité. Si cette hypothèse se confirme- les résultats sont attendus pour 2009 - le dépistage des infections en cause sera amélioré et la prescription d'antibiotiques préviendra une partie des accouchements prématurés. <o:p></o:p>

    Alors, peut-on vraiment prévenir la prématurité ?<o:p></o:p>

    Honnêtement… non ! Méfions-nous des idées reçues et des affirmations un peu faciles : si une mauvaise hygiène dentaire est suspectée de favoriser les accouchements avant terme, rien ne prouve qu'un bon suivi réduirait de façon significative le nombre d'accouchements prématurés. Bien sûr, il vaut mieux vivre sa grossesse sereinement, être suivie par un gynécologue-obstétricien ou une sage-femme afin de faire tous les examens nécessaires, éviter alcool et cigarettes et consulter son dentiste. Mais c'est une règle valable pour toutes les femmes enceintes, antécédents de prématurité ou pas !    <o:p></o:p>


  • D'après le Guide de surveillance de la grossesse de l'ANDEM<o:p></o:p>

    André BENBASSA, Michel TOURNAIRE, Guillaume NATHAN<o:p></o:p>

    Un accouchement est prématuré lorsqu'il survient avant 37 SA révolues. Le pourcentage d'accouchement prématuré est, actuellement, de l'ordre de 5 % en France.<o:p></o:p>

    La prématurité peut être schématiquement divisée en 3 groupes :<o:p></o:p>

    La prématurité "moyenne" la plus fréquente (environ 30 000 enfants en France) pour laquelle le pronostic est satisfaisant ;<o:p></o:p>

    La "grande" prématurité (environ 7 000 enfants par an) qui pose actuellement les problèmes les plus aigus : seules les équipes obstétrico-pédiatriques motivées et habituées à prendre en charge ces problèmes peuvent espérer obtenir des résultats favorables (plus de 50 % de survie, même chez les plus petits enfants de ce groupe). C'est dans ce cadre que les transferts vers un centre périnatal doivent être impérativement effectués ;<o:p></o:p>

    La "très grande" prématurité dont l'effectif et le pronostic sont actuellement encore mal cernés en France. <o:p></o:p>

    AG (semaines + jours) <o:p></o:p>

    Fréquence <o:p></o:p>

    Mortalité <o:p></o:p>

    Séquelles <o:p></o:p>

    de 33 à 36 + 6 <o:p></o:p>

    80 % des prématurés <o:p></o:p>

    < 5 %<o:p></o:p>

    < 5 % <o:p></o:p>


    de 27 à 32 + 6
    <o:p></o:p>

    1 % des naissances <o:p></o:p>

    de 20 à 40 % <o:p></o:p>

    de 10 à 20 % <o:p></o:p>


    < 27
    <o:p></o:p>

    ? <o:p></o:p>

    > 50 %<o:p></o:p>

    ? <o:p></o:p>


    La lutte contre la prématurité constitue un objectif prioritaire de santé publique. <o:p></o:p>


    Par ailleurs, la prématurité peut être médicalement décidée, par césarienne le plus souvent, lorsque le bénéfice fœtal ou maternel attendu est supérieur aux risques de la prématurité ainsi induite.<o:p></o:p>

    Il convient de bien distinguer le risque d'accouchement prématuré reposant sur des données épidémiologiques de la menace d'accouchement prématuré basée sur des éléments cliniques ou paracliniques. La confusion est souvent faite, à l'origine d'attitudes médicales inappropriées.<o:p></o:p>

    I. FACTEURS DE RISQUE D'ACCOUCHEMENT PREMATURE; <o:p></o:p>

    Deux grands processus conduisent à une naissance prématurée en dehors de la prématurité décidée médicalement : le travail prématuré spontané et la rupture prématurée des membranes. <o:p></o:p>

    Les facteurs de risque confirmés sont les suivants : <o:p></o:p>

    1. Liés à l'état de l'œuf <o:p></o:p>

    - Grossesses multiples avec risque majeur 10 fois plus élevé que pour une grossesse unique ; <o:p></o:p>

    - Anomalies placentaires : placenta prævia, hématome rétroplacentaire ; <o:p></o:p>

    - Métrorragies du deuxième et troisième trimestre (risque multiplié par 4) ; <o:p></o:p>

    - Hydramnios. <o:p></o:p>

    2. Liés à l'utérus <o:p></o:p>

    - Malformations congénitales du col ou de l'utérus ; <o:p></o:p>

    - Béances cervico-isthmiques congénitales ou acquises ; <o:p></o:p>

    - Exposition au DES (Distilbène) in utero ayant entraîné une hypoplasie utérine, cervicale et/ou une béance fonctionnelle. Cela concerne 80 000 femmes environ en France nées entre 1950 et 1975 ; <o:p></o:p>

    - Volumineux fibrome déformant la cavité utérine ou synéchie étendue. <o:p></o:p>

    3. Liés à l'état de la mère <o:p></o:p>

    - Antécédent d'accouchement prématuré, facteur prédictif très important, ou de menace sévère d'accouchement prématuré ; <o:p></o:p>

    - Antécédent d'avortement du deuxième trimestre ; <o:p></o:p>

    - Fièvre maternelle sévère, d'origine bactérienne (infection urinaire, listériose) ou virale ; <o:p></o:p>

    - Infections cervico-vaginales et MST à l'origine d'infections ascendantes ; <o:p></o:p>

    - Insuffisance de soins prénataux ; <o:p></o:p>

    - Bas niveau socio-économique. <o:p></o:p>

    Cependant, dans une proportion élevée des cas, aucun facteur de risque n'est retrouvé. La vigilance s'impose donc pour toute grossesse.<o:p></o:p>

    II. DIAGNOSTIC DE LA MENACE D'ACCOUCHEMENT PREMATURE; (MAP)<o:p></o:p>

    L'évaluation d'une MAP n'est pas toujours aisée : preuve en est l'encombrement du secteur grossesse pathologique des maternités par des "fausses MAP". <o:p></o:p>

    1. Situations simples <o:p></o:p>

    - Rupture prématurée des membranes. L'écoulement vulvaire est brutal, d'importance variable, permanent. Il n'est pas toujours accompagné de contractions utérines. Il est habituellement suivi d'un accouchement dans des délais assez courts. Il expose aux risques infectieux : infection fœtale, chorio-amniotite infection, materno-fœtale. Il en est parfois la conséquence. <o:p></o:p>

    - Survenue d'une hémorragie génitale. Elle évoque une anomalie placentaire, placenta bas inséré, hématome rétroplacentaire ou un début de travail. <o:p></o:p>

    - Début d'accouchement évident avec contractions intenses et rapprochées. <o:p></o:p>

    Dans ces trois cas, l'hospitalisation s'impose. <o:p></o:p>

    2. Situations plus difficiles <o:p></o:p>

    - Apparition de contractions utérines anormales. Ces sensations de tension de l'ensemble de l'utérus durant une demi-minute environ, intermittentes, ressemblant à des douleurs de règles, sont anormales si elles se répètent à des intervalles inférieurs à 10 minutes et si elles deviennent régulières et douloureuses. Elles doivent être distinguées des contractions physiologiques qui peuvent être ressenties jusqu'à une dizaine de fois par jour et du syndrome douloureux pelvien bas situé et prolongé à la marche. <o:p></o:p>

    - Une rupture des membranes n'est pas toujours évidente. <o:p></o:p>

    À l'examen : utérus tendu ou contractile au palper, modifications cervicales découvertes à l'examen systématique ou à l'occasion de contractions. <o:p></o:p>

    Pour une première grossesse, le col doit être long (3 cm), fermé à l'orifice externe, de consistance ferme, postérieur. Il devient anormal s'il se raccourcit, s'ouvre à l'orifice externe, voire aux deux orifices, ou se centre avant 34 SA. <o:p></o:p>

    Chez une femme qui a déjà accouché, le col doit être long avec un orifice externe habituellement perméable. Il est anormal que le col se raccourcisse ou s'ouvre à l'orifice interne. <o:p></o:p>

    La présentation peut être anormalement basse, sollicitant le col et distendant le segment inférieur. <o:p></o:p>

    3. Conduite à tenir <o:p></o:p>

    En cas de haut risque - tout spécialement antécédents de prématurité, exposition au Distilbène in utero, grossesse multiple - des mesures de prévention sont à mettre en œuvre : réduction d'activité, avec souvent, arrêt de travail de 20 à 24 SA, parfois cerclage. <o:p></o:p>

    Pour les menaces d'accouchement prématuré elles-mêmes, on peut schématiquement distinguer : <o:p></o:p>

    - MAP moyennes : contractions fréquentes, régulières avec modifications cervicales nettes. <o:p></o:p>

    - MAP sévères : contractions rapprochées et fortes, col effacé, parfois dilaté ou bien rupture des membranes. <o:p></o:p>


    Que l'examinateur ait des doutes ou non sur la réalité de la MAP, un avis spécialisé avec une éventuelle hospitalisation s'impose afin de se donner le temps et les moyens de mieux analyser la situation et d'apprécier son évolution. <o:p></o:p>


    Le traitement comprend selon les cas : <o:p></o:p>

    - Le repos qui peut aller d'une réduction de l'activité (arrêt de travail) à une hospitalisation ; <o:p></o:p>

    - Un traitement tocolytique, voire une antibiothérapie ; <o:p></o:p>

    - Une corticothérapie entre 24 et 34 SA qui améliore le pronostic fœtal en cas de naissance prématurée. <o:p></o:p>

    4. En conclusion <o:p></o:p>

    Il faut insister sur : <o:p></o:p>

    - Le dépistage des facteurs de risque lors de la première consultation ; <o:p></o:p>

    - L'information de la femme enceinte sur les signes d'appel qui doivent l'inciter à consulter ; <o:p></o:p>

    - La préférence est à donner au transfert de la mère vers une maternité dotée d'une réanimation néonatale plutôt qu'à celui du nouveau-né en cas de grande prématurité avant 33 SA. <o:p></o:p>


  • Les gestes quotidiens sont parfois difficiles lorsqu'on est enceinte. Voici quelques conseils pour vous occuper de votre aîné sans vous fatiguer. <o:p></o:p>


    <o:p></o:p>

    Le soulever du sol<o:p></o:p>

    A genoux, assise sur les talons, rapprochez-vous au maximum de votre enfant. Tenez-le tout contre vous, en vous aidant de vos avant-bras. Puis prenez appui sur une jambe pour vous relever.

    Le conseil de famili
    Ce geste exerce une forte pression sur le dos et le périnée, d'où l'importance de se tenir le plus près possible de l'enfant. <o:p></o:p>

    L'asseoir dans le chariot<o:p></o:p>

    Votre petit dans les bras, tenez-vous face au chariot, les genoux légèrement fléchis, le buste droit, et asseyez-le dans le siège. Plus vous serez rapprochés, moins vous aurez d'efforts à fournir. Là encore, ce sont les avant-bras qui travaillent.

    Le conseil de famili
    Evitez de porter des chaussures à semelles compensées ou à talons hauts qui vous obligent à vous pencher en avant, ce qui malmène les lombaires. <o:p></o:p>

    Le porter<o:p></o:p>

    Placez votre enfant à califourchon sur votre hanche, et maintenez-le avec votre avant-bras. Cette position, confortable pour l'un et l'autre, ne demande pas d'efforts particuliers.

    Le conseil de famili
    Changez régulièrement de côté. <o:p></o:p>

    Le sortir du bain<o:p></o:p>

    A genoux, face à la baignoire, en gardant le dos bien droit, soulevez votre petit et relevez-vous en prenant appui sur un genou. Dans ce mouvement, on sollicite surtout les avant-bras.

    Le conseil de famili
    Pendant son bain, asseyez-vous sur un marchepied ou un tabouret afin d'être confortablement installée. <o:p></o:p>

    Le prendre dans sa poussette<o:p></o:p>

    Accroupissez-vous en face de votre enfant. Prenez-le dans vos bras en faisant intervenir bras et haut du corps. Veillez à garder votre dos le plus droit possible et les avant-bras pliés.

    Le conseil de famili
    Investissez dans une poussette-canne, plus légère et plus facile à transporter, (à partir de 1 an, pas avant). <o:p></o:p>

    Les réponses à vos questions<o:p></o:p>

    « Je suis enceinte de 2 mois et demi. Puis-je prendre ma fille de 2 ans dans mes bras sans risque ? »
    Il vaut mieux éviter au maximum, dès le début de la grossesse, de soulever des charges. Avec votre enfant, vous devrez faire une exception, car vous ne pouvez pas, du jour au lendemain, changer d'attitude à son égard. Toutefois, quand vous le prenez dans vos bras, accroupissez-vous ou mettez-vous à genoux. Pour les gros câlins, installez-vous ensemble dans un fauteuil ou allongez-vous sur un lit.

    « Y a-t-il des signes qui doivent me mettre en garde » ?

    Si vous avez des fuites urinaires ou une sensation de pesanteur dans le bas du ventre en le portant, ménagez-vous et expliquez à votre enfant que vous ne pouvez pas le prendre dans vos bras aussi souvent qu'avant. Plus vous avancerez dans la grossesse, plus ces sensations désagréables s'accentueront - en grossissant, le ventre accroît sa pression sur le périnée - et plus vous devrez mettre la pédale douce… En cas de contractions régulières - votre ventre devient tout dur -, arrêtez tout effort et parlez-en à votre gynécologue.

    « Quand je me repose, mon fils chahute souvent près de moi et parfois il cogne mon ventre. Est-ce dangereux ? »

    Non, cela ne l'est pas - le liquide amniotique fait office d'airbag - sauf, bien sûr, si vous avez déjà des contractions ou si cela les provoque. Mieux vaut alors éviter tout choc. Pourquoi ne pas profiter de cette période pour lui apprendre à être plus doux, plus attentionné ?

    « Comment lui lacer ses chaussures et l'habiller sans me plier en deux ? »

    Vous ne serez pas embarrassée par votre ventre avant la fin du deuxième trimestre. Après, en effet, cela se complique. Choisissez la position dans laquelle vous vous sentez le plus à l'aise, assise par terre ou sur une chaise, à genoux ou accroupie. Vous pouvez aussi installer votre enfant assis sur une table, surtout pour lui lacer les chaussures. Et si vous avez suivi une rééducation du périnée avec un kinésithérapeute après une première naissance, tenez compte de ses conseils au moment de l'effort.

    « Le tirer quand il est sur son trotteur ou son tricycle, c'est permis ? »
    Ce n'est pas conseillé. En revanche, le fait de pousser est un mouvement plus naturel et qui demande moins d'efforts. Il existe des tricycles avec des cannes ou des guidons réglables en hauteur, pensez-y.

    « J'ai une sensation de lourdeur dans le bas du ventre après avoir porté mon fils ou les courses. Que faire ? »
    C'est tout simplement dû au surmenage et c'est normal. Allongez-vous dès que vous le pouvez sur le dos, les jambes en l'air, ou en chien de fusil, sur le côté gauche. Rien de tel pour se reposer. Vous pouvez également vous mettre à genoux, les fesses sur les talons, en étirant les bras devant vous, le plus loin possible. Et économisez vos gestes.