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Premier été, premières baignades... A la mer ou à la piscine, suivez nos conseils pour le faire barboter en toute sérénité. <o:p></o:p>
<o:p></o:p>D'abord on observe...<o:p></o:p>
Asseyez-vous dans l'eau, votre bébé sur les cuisses, bien calé entre vos bras.
Jouez ensemble avec l'eau puis, progressivement, mouillez-lui les jambes et les bras.
Le conseil de famili
Allez-y très progressivement afin qu'il soit rassuré par ce premier contact tout en douceur. <o:p></o:p>Puis on s'étend...<o:p></o:p>
Allongez-vous dans l'eau, en appui sur vos bras. Votre bébé est étendu sur vos jambes, calé entre vos cuisses, sa tête au niveau de votre ventre. Laissez-le balancer ses bras de chaque côté pour toucher l'eau. Mettez ensuite vos jambes bien à plat pour que son dos soit légèrement mouillé.
Le conseil de famili
N'hésitez pas à adopter cette position lorsque votre enfant est un peu stressé. Elle vous permettra à tous les deux de faire un petit break. <o:p></o:p>Enfin on se lance...<o:p></o:p>
Assise ou debout, maintenez votre enfant face à vous, en le tenant sous les bras. Doucement, sans forcer, immergez-le jusqu'aux épaules et laissez-le « pédaler » à sa guise.
Le conseil de famili
Si vous le sentez réticent, remontez-le et recommencez doucement, toujours en lui parlant afin de le rassurer. <o:p></o:p>Et, après l'effort, le réconfort<o:p></o:p>
Dans les bras de maman, rien de tel qu'un gros câlin pour refaire le plein d'énergie et barboter ensemble.
Le conseil de famili
Pour varier les plaisirs, tournez sur vous-même dans l'eau, blottis l'un contre l'autre. <o:p></o:p>Les réponses à vos questions<o:p></o:p>
Pour lui, le mieux, c'est tout nu ou en maillot ?
Mieux vaut lui faire porter un simple maillot en tissu ou un maillot jetable. Ils protègent du sable et des saletés qui s'y trouvent. En plus du maillot, contre le soleil et la réverbération, prévoyez un bob ou une casquette, un T-shirt en coton et des lunettes (en vente dans les magasins spécialisés).
Faut-il lui mettre des brassards ?
Au début, rien ne vaut les bras des parents. Quand l'enfant est plus à l'aise, quand il sait pédaler lorsque vous le maintenez sous les bras, vous pouvez lui enfiler des brassards, en restant, bien sûr, toujours auprès de lui. En piscine, il existe des tapis flottants et des frites réservés aux bébés les plus aguerris.
A partir de quel âge un bébé peut-il se baigner ?
En général, dès 5 mois, un bébé peut profiter des joies de la baignade si l'eau n'est pas trop froide. Commencez par lui tremper juste le bout des pieds et, si l'eau est vraiment chaude, plongez-le doucement jusqu'aux épaules, en le gardant dans vos bras, tout contre vous. L'été, évitez les heures les plus chaudes, entre 11 heures et 17 heures, ainsi que les plages ou les piscines bondées.
Combien de temps doit-on le laisser dans l'eau ?
Au-delà de quinze minutes, un bébé se refroidit très vite. Son système de thermorégulation n'est pas encore mature et il ne sait pas se défendre contre le froid (ni contre le chaud d'ailleurs). Si ses lèvres bleuissent, s'il est pâle, sortez-le de l'eau immédiatement.
Et après la baignade ?
Tous ces efforts méritent bien une petite collation ! Offrez-lui un remontant à base de glucides : biscuits, compote et jus de fruits. Il est également très important de bien rincer votre enfant et de le sécher tout aussi soigneusement.<o:p></o:p>
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Oublis, imprévus, ne vous laissez pas surprendre! Quelques conseils pour tout préparer, s'organiser... et mieux profiter.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Préparer la valise<o:p></o:p>
- Afin d'éviter de faire la lessive tous les deux jours, prévoyez suffisamment de vêtements pour votre bébé, sans pour autant emporter toute sa garde-robe ! Privilégiez le tout coton et nécessitant peu de repassage, sans oublier quelques tenues bien chaudes. Prenez hauts et bas assortis mais aussi un bon stock de T-shirts et de brassières qui vont avec tout. L'été, n'emportez pas de débardeurs : épaules nues et soleil ne font pas bon ménage.
- Préparez une trousse à pharmacie spéciale tout-petit avec ses médicaments habituels. Vous éviterez ainsi toute confusion - vite arrivée - avec les vôtres.
- En été, n'oubliez pas de glisser dans son sac un bob ou une casquette à visière, des lunettes de soleil, de la crème solaire, des bavoirs jetables, une gigoteuse pour les nuits fraîches. <o:p></o:p>Emporter l'indispensable<o:p></o:p>
Voici le matériel de puériculture qu'il vous faut impérativement pour assurer la sécurité et le confort de votre tout-petit. Pour le reste, c'est à vous de voir...
- Le landau
Il est idéal pour promener un bébé de quelques semaines qui dort beaucoup. Tous les spécialistes s'accordent à dire que la position allongée est de loin la meilleure pour un nouveau-né. Il y est aussi protégé du vent et du soleil. Autre avantage : la nacelle peut servir de lit pendant les trois premiers mois et même de lit-auto. Jusqu'à 4 mois, ce dernier est préférable au siège, surtout sur de longues distances.
- Un lit pliant
Incontournable à partir de 4 mois. Si personne ne peut vous en prêter un et si vous n'en trouvez pas sur place, cela vaut le coup d'en acheter un car il vous sera utile au moins jusqu'à 3 ans.
- Une poussette
Pour les 6-7 mois et plus. A cet âge, un bébé doit encore se reposer souvent en position semi-allongée ou allongée. La meilleure solution est d'utiliser le hamac adaptable sur le châssis du landau.
- Quatre biberons et des tétines.
- Le siège de table
Très utile dès 9 mois il doit être muni d'une ceinture de sécurité.
- Un transat de bain pliant en éponge
Il vous laissera les mains libres pour la toilette. Si vous avez encore un peu de place, pourquoi pas une baignoire gonflable, qui servira de petite piscine en été ? <o:p></o:p>Garder l'essentiel près de soi<o:p></o:p>
Bercé par le ronronnement du moteur ou le balancement du train, un bébé s'endormira du sommeil du juste, surtout s'il a le ventre plein. Une bonne raison pour prendre la route juste après une tétée... Souvenez-vous qu'avant 2 ans, un tout-petit ne souffre pas du mal des transports, une certaine maturité du système de l'équilibre étant nécessaire.
Quel que soit votre mode de locomotion, gardez toujours près de vous un sac avec une provision de couches, deux biberons, une boîte de lait en poudre (ou des briquettes mais dans ce cas, attention, il faut jeter le reste de lait qui n'a pas été utilisé) et deux bouteilles d'eau minérale, du lait de toilette ou des lingettes, une tenue de rechange, un pyjama, un sac plastique pour les couches souillées, une petite laine et, en été, un brumisateur d'eau. <o:p></o:p>Se passer du superflu<o:p></o:p>
Avez-vous vraiment besoin d'un stérilisateur ? Si vous pouvez le caser dans le coffre de la voiture, pas de problème. A défaut, optez pour la stérilisation à froid ou une grande casserole dans laquelle vous ferez bouillir de l'eau avant d'y plonger biberons et tétines. Laissez de côté la baignoire en plastique, matelas à langer (une serviette éponge fera l'affaire pour isoler votre bébé du sol ou de la table). L'été, inutile de vous encombrer d'un chauffe-biberon, le lait à température ambiante conviendra tout à fait. <o:p></o:p>
En avion<o:p></o:p>
Dès l'âge de 1 semaine, sauf avis contraire du pédiatre, votre bébé peut parfaitement prendre l'avion.
Présentez-vous de bonne heure à l'enregistrement, vous pourrez ainsi demander les places situées au premier rang de la cabine. Elles sont plus spacieuses et permettent de caser plus facilement un siège de bébé. Pour les longues distances, il est préférable de réserver (en même temps que vos billets) un lit-nacelle. Et si votre enfant a plus de 9 mois, choisissez dans ce cas de voyager plutôt la nuit. Il dormira plus facilement.
Méfiez-vous de la climatisation, encore plus redoutable qu'en train, et habillez votre bébé en conséquence. Proposez-lui souvent à boire. A cause de l'altitude, l'air est très sec dans les cabines et on s'y déshydrate vite. N'oubliez pas non plus quelques gouttes de sérum physiologique dans les yeux pendant le voyage pour les humecter.
Attention aux tympans. Au décollage et à l'atterrissage, c'est la déglutition qui permet de réguler la pression dans les oreilles. En prévention, n'oubliez pas de lui donner le sein ou le biberon. Sinon, la douleur est vive et votre bébé vous le fera vite savoir.
Les enfants de moins de 2 ans doivent être tenus dans les bras d'un adulte au moment du décollage et de l'atterrissage. Une ceinture de sécurité est spécialement prévue à cet effet et remise par le personnel de bord. <o:p></o:p>En train<o:p></o:p>
Confortablement installés, le train est moins fatigant que la voiture pour les adultes. Avec un bébé âgé de quelques semaines, choisissez de voyager plutôt de jour que de nuit.
Si vous vous y êtes pris suffisamment longtemps à l'avance, vous aurez réservé, dans un compartiment non-fumeur et dans un espace famille, un carré de quatre places face à face.
Tous les TGV (ainsi que les trains grandes lignes et ceux de nuit) proposent des espaces nursery avec table à langer, prise d'eau et chauffe-biberon. Bien pratique pour s'isoler un peu des autres voyageurs.
Attention à la climatisation. Installez le siège de votre bébé côté couloir et non côté fenêtre, car c'est de là qu'elle vient. Habillez votre tout-petit en superposant les vêtements, pour pouvoir en enlever et en remettre si besoin est. Et n'oubliez pas les chaussettes ! <o:p></o:p>En voiture<o:p></o:p>
Lorsque c'est possible, voyagez la veille ou le lendemain des jours de grands départs pour ne pas vous retrouver dans les embouteillages. En été, l'idéal est de partir vers 4 heures du matin plutôt qu'en plein après-midi, vous éviterez ainsi les grosses chaleurs.
Si votre voiture possède une climatisation, réglez-la au minimum. Sinon, faites de (très, très) légers courants d'air pour éviter le dessèchement de l'atmosphère. Ne déposez pas d'objets lourds sur la plage arrière. En cas d'arrêt brutal, ils seraient violemment projetés vers l'avant et pourraient blesser les passagers. Ne fumez pas dans l'habitacle.
En été, gare au coup de chaleur et à la déshydratation, qui chaque année provoquent des accidents mortels. L'organisme d'un nouveau-né n'est pas encore capable de réguler sa température, et la déshydratation survient très vite. Donnez-lui à boire toutes les demi-heures et habillez-le légèrement avec des vêtements amples. Rafraîchissez-le en passant un coton ou un gant de toilette humide sur le visage et sur le corps. Ne le laissez jamais seul dans la voiture, vitres fermées, en plein soleil. Et surtout, consultez immédiatement un médecin ou les urgences les plus proches en cas de somnolence, fièvre, diarrhée ou vomissements. <o:p></o:p>Réviser la voiture<o:p></o:p>
Faites réviser votre véhicule afin de ne pas prendre le risque de vous retrouver en panne sur l'autoroute, le niveau d'huile au plus bas, avec un bébé hurlant dans les bras. Révision des freins, vidange, usure des pneus... n'oubliez rien. Vérifiez également que la roue de secours est en bon état.
Assurez-vous que le siège (ou le lit-auto) de votre bébé est bien arrimé à l'arrière et conforme aux normes de sécurité en vigueur. Bien utile également, un rétroviseur intérieur pour surveiller vos enfants sans avoir à vous retourner constamment. <o:p></o:p>A prévoir<o:p></o:p>
Si vous vous rendez à l'étranger, pensez au contrat assistance et aux vaccins obligatoires, et faites inscrire votre bébé sur votre passeport. Si vous partez dans un pays de la Communauté européenne, demandez à votre caisse d'assurance maladie l'imprimé E 111. Il vous permettra d'obtenir le remboursement total ou partiel de vos frais médicaux.
Vous passez vos vacances dans une location ? Assurez-vous de toutes vos réservations (séjours, transports) en n'hésitant pas à répéter que vous arrivez avec un bébé. Faites-vous préciser ce que vous trouverez sur place : lit, chaise haute, chauffe-biberon... Ce sera toujours ça de gagné dans les bagages ! Renseignez-vous aussi pour savoir s'il est facile de trouver sur place une baby-sitter de confiance.
Faites des listes, notamment pour le matériel de puériculture que vous souhaitez emporter. Au fil des jours, vous reverrez vos ambitions à la baisse... Il vous manque un lit pliant ? Une amie peut sans doute vous dépanner. Faites aussi provision de couches, de lit, d'eau... mettez de côté les vêtements dont vous n'avez pas besoin avant le départ, vous n'aurez qu'à les poser dans la valise le jour J. <o:p></o:p>Une visite chez le pédiatre<o:p></o:p>
Premier rendez-vous avec lui pour une visite de contrôle. Ce sera l'occasion de faire le point, de vérifier les vaccinations et de mettre à jour le carnet de santé de votre bébé avant de le glisser dans vos bagages. C'est encore lui qui vous donnera le feu vert si vous avez l'intention de voyager en avion avec un nouveau-né de quelques semaines. Il vous remettra une prescription de médicaments à emporter (traitement habituel, boîte de lait antidiarrhée, collyre désinfectant, sachet de réhydratation...). Demandez-lui également s'il peut vous recommander un médecin sur votre lieu de vacances à contacter en cas d'urgence. Et notez dans le carnet de santé leurs deux numéros de téléphone ! <o:p></o:p>
Profiter du séjour<o:p></o:p>
Le voyage est terminé, vous êtes parvenus à bon port et les vacances vont commencer. Il est toujours utile de rappeler que...
- L'été, on n'expose jamais un enfant de moins de 1 an directement aux rayons du soleil. Son épiderme ne supporte pas la chaleur et le rayonnement, car il y a un risque énorme de brûlure et de déshydratation. Pour prendre l'air, une balade en landau muni d'une ombrelle (ou un bob sur la tête) est suffisante. Préférez des heures moins chaudes, avant 11 heures du matin ou 17 heures le soir. N'oubliez pas la crème à haut indice et privilégiez l'ombre bienfaisante.
- A la mer, ni la plage ni les baignades ne sont franchement recommandés aux enfants de moins de1 an en raison du bruit, du monde, du vent et de la chaleur.
- Ca pique, ça gratte, ça démange... A la campagne, gare aux petites bêtes qui pullulent dans l'herbe. Installez votre bébé sur une couverture pour ne pas le laisser en contact direct avec le sol.
- A la montagne, prudence avec l'altitude. Plus on monte, plus l'air se raréfie. La respiration devient plus rapide, le coeur bat plus vite... Cela peut entraîner maux de tête, nausées et troubles du sommeil. Voilà pourquoi - sans parler de la fragilité des tympans - il vaut mieux ne pas dépasser les 1500 mètres avec un tout-petit.
- A l'étranger, lorsqu'il y a décalage horaire, le plus simple est encore d'adopter rapidement les horaires du pays (le décalage est plus facile dans le sens est-ouest). Faites profiter votre tout-petit de la lumière naturelle le plus possible puisqu'elle agit sur l'hypothalamus et favorise la régulation de l'horloge interne. Quelques jours de calme à l'arrivée et il s'habituera vite à son nouveau rythme ! Votre pédiatre vous prescrira un léger sédatif (un sirop ou des gouttes homéopathiques) pour que ses nuits soient plus calmes... <o:p></o:p>
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A la maison, en promenade, les occasions de tenir votre enfant dans vos bras ne manquent pas. Voici quelques conseils pour le faire le plus confortablement possible.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>La table à langer<o:p></o:p>
Restez face à lui. Posez les mains et les avant-bras naturellement sur le plan ou la tablette et, tout en gardant les genoux pliés et le dos bien droit, attrapez votre bébé. Soulevez-le en faisant travailler à la fois les bras et les épaules. Plus vous serez face à votre enfant et proche de lui, moins vous aurez d'efforts à fournir. <o:p></o:p>
Le conseil de famili
Choisissez toujours une table à langer et une chaise haute adaptées à votre taille afin de ne pas vous faire mal au dos.<o:p></o:p>Le transat<o:p></o:p>
Installez-vous face à votre bébé, un genou au sol afin d'être bien stable. Saisissez votre enfant et amenez-le tout contre vous. Redressez le buste, prenez appui sur le genou et relevez-vous. <o:p></o:p>
Le conseil de famili
Avant de prendre votre bébé dans les bras, relevez au maximum le dossier du transat, vous le soulèverez ainsi plus facilement.<o:p></o:p>La baignoire<o:p></o:p>
Le bassin bien plaqué contre la baignoire, glissez une main sous les fesses de votre enfant et placez l'autre sous sa nuque. Soulevez-le en gardant le dos bien droit. Ce sont toujours les bras qui travaillent. <o:p></o:p>
Le conseil de famili
Les premières semaines, utilisez un transat de bain pour garder les deux mains libres et vous sentir plus à l'aise.<o:p></o:p>Le lit<o:p></o:p>
Placez-vous face aux barreaux et gardez les genoux légèrement pliés. Attrapez votre bébé comme pour le sortir de son bain, le dos droit et relevez doucement le buste en faisant travailler les bras. <o:p></o:p>
Le conseil de famili
Choisissez un lit dont le matelas peut se mettre en position haute ou basse, et dont les barreaux s'abaissent.<o:p></o:p>Le fauteuil<o:p></o:p>
Dos bien calé, votre bébé dans les bras, rapprochez-vous du bord du fauteuil, penchez-vous légèrement en avant, le poids de votre corps sur les pieds. Vos fesses vont se soulever toutes seules. <o:p></o:p>
Le conseil de famili
Installez-vous dans un fauteuil à dos droit ou placez un coussin pour vous soutenir les reins. C'est plus facile pour se relever ensuite.<o:p></o:p>Au sol<o:p></o:p>
Rapprochez-vous le plus près possible de votre bébé et asseyez-vous sur vos talons. Soulevez-le dans vos bras et tenez-le contre vous. Posez une jambe devant vous, pour prendre appui avant de vous relever. <o:p></o:p>
Le conseil de famili
Mieux vaut porter des chaussures plates ou rester pieds nus.<o:p></o:p>
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Rien ne sert de vouloir brûler les étapes, et toutes les méthodes ne sont pas bonnes Pour vous éviter d'accumuler les erreurs, voici les douze écueils à contourner.
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<o:p></o:p>Proposer le pot trop tôt<o:p></o:p>
Quand votre petit sera prêt, c'est lui qui vous le fera savoir. Il n'y a pas d'âge pour être prêt : certains enfants le sont dès 20 mois, d'autres seulement vers 2 ans et demi-3 ans. Certains signes indiquent néanmoins que le moment est proche. Votre enfant marche depuis un bon moment. Il est capable de monter et de descendre un escalier. Il se relève tout seul quand il tombe ou quand il est assis. Il se retient pendant la sieste. Il manifeste de l'intérêt pour le pot. Vous pouvez lui proposer de s'y asseoir. S'il s'en détourne, inutile d'insister. Il y reviendra tout seul dans quelques jours ou quelques semaines. <o:p></o:p>
Cumuler les exigences<o:p></o:p>
Votre petit commence à renoncer à son biberon du matin ? Il se détache enfin tout doucement de sa tétine ? Ne lui demandez pas en plus de lâcher sa couche ! Le moment n'est pas bien choisi pour exiger de lui qu'il devienne propre. Il ne peut pas investir son énergie dans plusieurs domaines à la fois <o:p></o:p>
Placer le pot dans un endroit inaccessible ou trop exposé aux regards<o:p></o:p>
Où installer le pot ? Vaste question ! Deux écoles s'affrontent : il y a les partisans de la salle de bains et ceux du salon. Tout dépend comment vous percevez votre enfant. Si vous le sentez pudique, s'il n'aime pas prendre son bain devant un étranger, ni se déshabiller en public, mieux vaut installer le pot dans la salle de bains, bien en évidence. S'il n'aime pas être séparé de vous, s'il a tendance à transporter tous ses jouets là où vous vous trouvez, installez plutôt le pot dans le salon. Pas au milieu de la pièce toutefois ! Choisissez un coin où votre petit se sentira à l'abri des regards. Une fois que le réflexe sera bien acquis, vous pourrez transporter le pot dans la salle de bains ou dans les toilettes. <o:p></o:p>
Installer son enfant sur le pot à heures fixes<o:p></o:p>
Cela mécanise la fonction et coupe votre enfant de ses sensations. Or le ressenti est capital dans l'acquisition de la propreté ! Si vous installez votre petit sur le pot aux moments où vous l'avez décidé, il ne fera pas parce qu'il a envie, il fera parce que vous lui dites de faire. Cela peut être à l'origine d'une encoprésie plus tard : un enfant qui ne ressent rien ne peut pas retenir ses selles. Il souille sa culotte et s'en trouve malheureux. <o:p></o:p>
L'encourager à outrance, le récompenser par un cadeau<o:p></o:p>
Ce n'est pas parce que vous multiplierez les incitations à aller sur le pot et que vous le féliciterez parce qu'il a fait que votre enfant va devenir propre plus vite ! Au contraire, plus il vous sentira concernée par la question, plus il risque de s'en servir comme moyen de pression. En refusant d'aller sur le pot, il vous déstabilise et il le sent bien. Il prend le pouvoir. Par ailleurs, si vous insistez trop lourdement, « faire dans le pot » risque de devenir la grande affaire de sa vie, au détriment d'autres acquisitions comme goûter de tout, apprendre, découvrir par le jeu Avouez que ce serait dommage ! <o:p></o:p>
Le gronder<o:p></o:p>
Il n'a pas envie de faire sur le pot ? La belle affaire ! En matière de propreté, la réprimande est inopérante. Elle ne fait que renforcer le sentiment de culpabilité. En revanche, si votre petit est dans un comportement oppositionnel caractérisé (il fait systématiquement à côté du pot, il joue avec son caca, il en met sur les murs ), il faut gronder. <o:p></o:p>
Le laisser plus de dix minutes sur le pot<o:p></o:p>
Un enfant qui s'assoit sur le pot quand il a besoin fait très vite ce qu'il a à faire. Si au bout de dix minutes votre petit est toujours sur le pot, c'est qu'il s'est trompé : il a cru qu'il avait envie mais ce n'était pas réellement le cas. A vous d'intervenir en demandant : « Tu es sûr que tu avais besoin ? » Si c'est non, rangez le pot. S'il hésite, laissez-le quelques minutes de plus. Mais pas question qu'il passe des heures sur son pot : il ne s'agit pas d'un jeu. <o:p></o:p>
Lui demander de faire dans le pot pour vous satisfaire<o:p></o:p>
C'est mélanger deux choses qui n'ont rien à voir : le plaisir de répondre au désir des parents, et la satisfaction d'un besoin corporel. Si un enfant n'arrive pas à faire sur son pot ou à se retenir, c'est qu'il ne peut pas. Même par amour pour sa maman ! Placer la propreté sur le terrain de l'affectif peut faire beaucoup de dégâts. Soumis à une demande à laquelle il ne peut pas répondre, l'enfant risque de perdre l'estime de lui-même, et de développer un comportement de sabordage (je suis nul puisque je ne suis même pas capable de faire plaisir à ma maman, je n'arriverai jamais à rien). Au lieu de dire « fais pipi pour me faire plaisir », dites plutôt « je suis contente parce que tu es grand et que tu arrives maintenant à ressentir tes besoins ». Ce sera beaucoup plus positif ! <o:p></o:p>
Vouloir qu'il fasse "avant" (de sortir, d'aller à l'école, de prendre le train...)<o:p></o:p>
On ne fait pas pipi comme on ouvre un robinet. Si votre petit n'a pas besoin, il n'a pas besoin, il ne peut pas faire sur commande. Il fera le moment venu, dans les toilettes de l'école, du supermarché ou du train. En insistant pour qu'il fasse « avant », vous sous-entendez trois choses. Un : qu'il ne sait pas reconnaître par lui-même s'il a envie ou non. Deux : qu'il ne sera pas capable de se retenir s'il est pris d'une envie à l'extérieur de la maison. Trois : qu'il ne trouvera pas les moyens de satisfaire cette envie. C'est comme ça qu'on fabrique des adultes qui ont la hantise de sortir de chez eux et qui utilisent toutes les toilettes publiques qu'ils croisent, « par précaution ». <o:p></o:p>
Dévaloriser ce qu'il laisse dans le pot<o:p></o:p>
C'est sûr : si vous vous précipitez sur le pot en criant « Pouah, ça sent mauvais. Vite, débarrassons-nous cette saleté ! », votre enfant risque de se sentir un peu perdu. Quoi, il fait l'effort de vous satisfaire et vous jouez la dégoûtée ? Ne vous extasiez pas pour autant sur le « petit cadeau » qu'il vous a fait ! Dites simplement « ça sent fort », et proposez-lui de vous accompagner aux toilettes pour le jeter. Il est normal d'éprouver une certaine répulsion pour les excréments. Votre enfant lui-même doit ressentir un peu de dégoût pour ce qu'il laisse dans le pot. <o:p></o:p>
Le forcer à regarder disparaître ses selles si ça lui fait peur<o:p></o:p>
Certains enfants ont l'impression, en voyant disparaître leurs excréments, que c'est un petit morceau d'eux qui s'en va. Expliquez bien de quoi il s'agit : « L'urine et les selles sont des déchets. Ton corps les a rejetés, il ne s'en sert pas. Au contraire, s'ils restaient, cela pourrait devenir dangereux. » Une fois qu'ils ont compris cela, la plupart des petits adorent aller vider leur pot dans les toilettes. Si le vôtre paraît effrayé, n'insistez pas. Après tout, il n'est pas obligé de regarder ! <o:p></o:p>
Dramatiser les rechutes<o:p></o:p>
Lui qui était presque propre se remet à faire dans sa culotte ? Deux hypothèses : soit vous avez commencé son apprentissage trop tôt, et la propreté n'est pas bien acquise. Il a besoin d'un petit répit, ce n'est pas grave. Soit il s'est passé quelque chose dans sa vie qui provoque une régression. Cela peut être l'entrée à l'école, l'arrivée d'un petit frère. Il pense que s'il redevient petit, ce sera mieux parce que les choses redeviendront comme avant. Surtout, inutile de dramatiser, vous ne feriez qu'ajouter à son mal-être. Essayez plutôt de comprendre ce qui se passe et de le réconforter. <o:p></o:p>
Quelques repères<o:p></o:p>
- Vers 15 mois, un enfant sait prévenir que sa couche est mouillée.
- Entre 18 et 24 mois, il est capable de maîtriser ses sphincters (les muscles qui commandent la fermeture de la vessie et de l'anus).
- Généralement, la propreté durant la journée est acquise aux alentours de 28 mois, celle de nuit vers 36 mois.
- On ne peut parler d'énurésie qu'à partir de 5 ans.<o:p></o:p>
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Fêter son anniversaire, aller au cinéma... C'est si tentant de lui offrir ses premières activités de grand. A condition de ne jamais lui forcer la main.<o:p></o:p>
<o:p></o:p>Son premier manège<o:p></o:p>
Quel parent n'a pas souhaité que son enfant monte sur les chevaux de bois de son enfance ? Mais votre petit en a-t-il envie, lui ? S'il pleure ou refuse obstinément, renoncez. Plus vous insisterez, plus il se braquera. Rassurez-le plutôt en lui disant qu'il n'est pas obligé d'aimer cela. Après tout, le manège, c'est du plaisir, et ça doit le rester. Il a très envie d'imiter sa sur aînée ? Ne dites pas non, mais choisissez un manège adapté, qui ne soit ni trop rapide, ni trop bruyant. A l'avion qui s'élève assez haut ou à la moto sur laquelle il va avoir du mal à garder son équilibre, préférez le minibus ou le carrosse de Cendrillon dans lequel on tient à plusieurs. Signalez aussi au responsable du manège que c'est une grande première pour votre enfant. Il vous permettra peut-être de l'accompagner (c'est l'idéal), voire stoppera la machine s'il commence à pleurer. <o:p></o:p>
Son premier cinéma<o:p></o:p>
Pour sa séance inaugurale, proposez-lui un film correspondant à son âge. Ce n'est pas parce que l'aîné a envie de voir Gang de requins que le plus petit doit suivre le mouvement. Ne succombez pas au matraquage commercial qui cherche à vous persuader que ce genre de dessin animé s'adresse à toute la famille. Votre enfant a beau être habitué à la télévision, le cinéma, c'est autre chose ! La taille de la salle et de l'écran, l'obscurité, l'intensité du son sont susceptibles de l'impressionner. Et, contrairement à la maison, on ne peut pas quitter la pièce quand on a un peu peur, ou lorsqu'on en a assez. Car il faut savoir qu'un enfant de 2 ans a du mal à se concentrer plus de vingt minutes ! Alors, une heure trente Certaines salles spécialisées diffusent des courts-métrages vraiment adaptés aux moins de 3 ans ou des films d'animation en plusieurs épisodes. Profitez-en ! N'oubliez pas le doudou et prenez votre petit sur vos genoux, il sera moins intimidé. <o:p></o:p>
Sa première fête d'anniversaire<o:p></o:p>
Ne vous lancez pas dans cette aventure épuisante s'il a moins de 3 ans. Même si vous êtes motivée, vous allez le regretter ! Dès la maternelle, en revanche, les invitations circulent déjà, et il devient difficile d'échapper au sacro-saint rituel de l'anniversaire. Mais sachez que, pour passer un bon après-midi, il faut un minimum d'organisation. Une maman expérimentée pourra vous donner quelques « tuyaux » et, qui sait, vous proposera peut-être un coup de main le jour J surtout si son enfant est invité ! Côté copains, vous avez justement intérêt à bien cerner ses envies, car si cela ne tenait qu'à lui, il inviterait toute sa classe. Prenez le temps d'en parler ensemble. Un conseil : démarrez l'anniversaire à 15 heures. A 3 ans, les petits ont encore besoin de faire la sieste. Réfléchissez à quelques jeux collectifs, cela tourne vite à la bagarre lorsque les enfants s'ennuient ! <o:p></o:p>
Sa première "pyjama party"<o:p></o:p>
Votre enfant doit se sentir en confiance pour vivre cette nouvelle expérience : il adore le copain qui l'a invité, et se fait une fête d'aller dormir chez lui. Dans la mesure où vous connaissez bien ce dernier et que ses parents ne sont pas de parfaits inconnus, encouragez-le. Préparez ensemble un petit sac où vous glisserez son doudou et ses jouets préférés, et promettez-lui que, la semaine prochaine, c'est son ami qui viendra à la maison ! L'invitation émane d'un enfant dont vous n'avez jamais entendu parler ? Invitez-le d'abord à passer un après-midi chez vous. Vous en profiterez pour lier plus ample connaissance avec ses parents. Faut-il lui téléphoner le soir ? Faites-le s'il vous le demande. Sinon, passez par l'intermédiaire de la maman, qui pourra vous rassurer si vous êtes inquiète. <o:p></o:p>
En résumé<o:p></o:p>
Pour affronter l'inconnu, votre enfant a besoin de vos encouragements mais aussi de votre patience et de votre disponibilité.
- Il a l'âge d'apprendre à nager ou de monter sur un vélo ? Ne vous fiez pas à la norme. Avant de le « pousser », repérez s'il est du genre prudent ou casse-cou. Et donnez-lui les informations dont il pourrait avoir besoin pour réussir son « challenge ».
- Evitez de vous comparer à lui : « A ton âge, je savais grimper aux arbres. » Il n'est pas comme vous !
- Il voulait monter dans la fusée du manège, mais pleure une fois installé ? Faites-le descendre sans attendre.
- Ne le freinez pas dans son élan : « Attention, tu vas te faire mal. » Faites-lui confiance, mais restez à ses côtés, votre présence le sécurise.
- S'il veut expérimenter l'escalade et que cela vous fait peur, passez le relais au papa.
- N'oubliez pas de lui demander s'il a apprécié cette nouvelle expérience, et s'il a envie de recommencer. <o:p></o:p>