• Accouchement a domicile

    L’accouchement à domicile est associé, en France comme dans la plupart des pays occidentaux, aux images du passé, à l’époque où nos arrière-grands-mères, non par choix mais par nécessité donnaient naissance à leurs enfants dans leur chambre à coucher. Dans certains pays pourtant, de nombreux accouchements se déroulent encore à la maison. Retour sur cette pratique aux accents de nostalgie.<o:p></o:p>

    Les partisans de l’accouchement à domicile, arguant de la surmédicalisation entourant la naissance, citent inlassablement le seul et même pays faisant figure d’exception en Europe : les Pays-Bas.<o:p></o:p>

    L’exemple néerlandais<o:p></o:p>

    Si 30 % des hollandaises accouchent chez elles, il est important de rappeler que la politique de prévention y est beaucoup plus poussée qu’en France. Et c’est seulement si la grossesse ne présente aucun risque, qu’un accouchement à domicile dans un cadre plus familier est proposé.<o:p></o:p>

    Pour les femmes accouchant à l’hôpital, un système à deux vitesses existe : <o:p></o:p>

    • D’une part, les accouchements en polyclinique sous la surveillance d’une sage-femme et dans un environnement technique léger pour les femmes qui ne présentent aucun risque (l’encadrement est alors le même que pour un accouchement à domicile) ; <o:p></o:p>
    • D’autre part, les accouchements à l’hôpital effectués par un gynécologue-obstétricien dans un cadre technique bénéficiant de toutes les structures de soins et d’accès à une réduction de la douleur.<o:p></o:p>

    Ne pas négliger les risques de complication<o:p></o:p>

    La principale raison de ce choix est motivée par la peur de l’hyper médicalisation autour de la naissance en milieu hospitalier, voire une certaine "nostalgie" d’un accouchement sans blouse blanche.<o:p></o:p>

    Cependant, malgré l’environnement familial plus rassurant, la femme ne peut pas, à domicile, bénéficier des techniques de réduction ou de suppression de la douleur lors de l’accouchement (péridurale, etc.). En cas de complications, son transport à l’hôpital se fera dans une situation d’extrême urgence. De plus, le monitoring est quasi-inexistant à domicile.<o:p></o:p>

    Enfin, les études comparatives vantant les mérites comparatifs d’un accouchement à domicile sont souvent faussées par le simple fait, que ce choix n’est réservé qu’aux patientes dont la grossesse ne présente aucun risque. Pour les autres, l’accouchement en milieu hospitalier est obligatoire.<o:p></o:p>

    Aussi, même aux Pays-Bas, le nombre d’accouchement à domicile est en baisse, le confort et la sécurité du milieu hospitalier décident désormais les plus sceptiques.<o:p></o:p>