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Donner son lait
Association des lactariums de France
26, bd Brune
75014 Paris
Tél. 01 40 44 39 14
Sinformer
La Leche League France
Centre de documentation
LLLF, BP 18
78620 L'Etang-la-ville
Tél. 01 39 584 584
www.lllfrance.org
Action pour l'allaitement
19, rue Dalhein
67100 Strasbourg
Tél. 03 88 27 31 72
action.allaitement.free.fr
solidarilaitNaissances multiples
Fédération nationale « Jumeaux et Plus, lAssociation »
(informations juridiques, matériel de puériculture)
28, place Saint-Georges
75 009 Paris
Tél. 01 44 53 06 03
www.jumeaux-et-plus.asso.fr
www.maman-blues.org
Si l'arrivée de bébé ne rime pas avec bonheur mais avec baby-blues, ce site peut vous aider. On y trouve des témoignages, des conseils et surtout des contacts pour enfin formuler et soigner son malaise. Tout en gardant l'anonymat.
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Chaque année, 10 000 mineures tombent enceintes. Près de 60 % dentre elles ont recours à lIVG. Mais que se passe-t-il pour les 4 000 jeunes filles restantes ? Une grossesse à ladolescence, quest-ce que ça change ? Le suivi médical et laccouchement sont-ils les mêmes que pour une grossesse traditionnelle ?
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Lâge de la future mère a peu dimportance sur le plan physique sauf en cas dâge gynécologique inférieur à 2. Lâge gynécologique est lâge réel moins lâge des premières règles. Ainsi, une jeune fille ayant eu ses règles à 12 ans et enceinte à 17 ans, a un âge gynécologique de 5. A moins de 2, le corps est trop juvénile et le risque de complication est plus élevé : accouchement prématuré, anémie, infections urinaires, accouchements difficiles, mortalité périnatale Mais en général au-dessus de 16 ans, la grossesse se déroule physiologiquement sans plus de risque quà lâge adulte.
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Désir de grossesse ou désir denfant <o:p></o:p>
Si à 16 ans, le corps est prêt à porter un enfant, quen est-il de la maturité affective et psychologique de la future maman ? La grossesse était-elle vraiment désirée ? A ladolescence, il est courant davoir un désir de grossesse : se sentir femme, porter un enfant en son sein, prouver que lon peut donner la vie Autant de raisons qui poussent à vouloir tomber enceinte, sans pour autant vouloir mettre le bébé au monde et sen occuper. Il ne faut donc pas faire lamalgame avec un désir denfant réfléchi, mûri.
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La famille : un contexte déterminant.<o:p></o:p>
Lenvironnement de ladolescente est souvent un facteur déterminant dans son désir de grossesse. Un manque de communication dans la famille est sans conteste un facteur favorisant les jeunes grossesses. La sexualité peut alors être considérée comme un sujet tabou. Si ladolescente manque dinformations sur la contraception et les relations amoureuses, elle a donc plus de chances de tomber enceinte par accident que dans un contexte plus porté sur le dialogue. En cas de conflits et de disputes familiales, la grossesse est un moyen pour ladolescente de se démarquer de cette famille quelle rejette et dacquérir une identité propre, en marge de son environnement.
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Une prise de conscience nécessaire.<o:p></o:p>
« On nest pas sérieux quand on a 17 ans » disait Rimbaud. Mais lorsque lon est enceinte, même très jeune, les responsabilités et les devoirs sont les même quadulte. Pas dalcool, de tabac, de médicament. Un suivi médical rigoureux et pas de sport extrême ! Les adolescents ont moins le sens du danger et sont plus irresponsables, lapanage de lâge. Il est parfois difficile pour une adolescente davoir accès à toute linformation médicale et sociale nécessaire. Déni, honte, rejet de la grossesse ou immaturité Consulter un médecin ou une sage-femme implique une acceptation de son état et une grande responsabilité. Un suivi médical consciencieux est pourtant la garantie dune grossesse sans risque. Une grossesse adolescente peut cependant bien se dérouler, si la jeune fille est bien entourée et soutenue, car malgré tout, maman à 17 ans, ce nest pas si facile tous les jours !
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L'expression « grossesse à risque » fait peur mais parfois à tort. Elle a été adoptée par le corps médical pour différencier les grossesses traditionnelles de celles qui nécessitent un suivi plus important. Des précautions s'imposent donc mais inutile de paniquer
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Grossesses gémellaires :<o:p></o:p>
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Ce sont celles qui représentent le plus grand risque. Ces grossesses ont généralement lieu après un traitement contre l'infertilité. Ici, la logique est mathématique : deux bébé nécessitent deux fois plus d'attention.
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Grossesses tardives ou très jeunes mamans :<o:p></o:p>
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Après 40 ans, la grossesse nécessite une attention toute particulière. Mais si les grossesses tardives représentent un certain risque, celles des très jeunes mamans n'ont rien à leur envier. Dans un contexte favorable, qui associe soutien et compréhension, la grossesse a de fortes chances d'être correctement contrôlée avec l'aide de l'entourage.
Par contre, lorsque le contexte familial est défavorable, des complications, liées à une mauvaise prise en charge médicale, peuvent surgir. Les visites prénatales irrégulières et une hygiène de vie mal équilibrée favorisent une grossesse difficile.
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Grossesses antérieures difficiles :<o:p></o:p>
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Un avortement, un accouchement par césarienne ou encore un accouchement prématuré sont des facteurs de risques pour la grossesse suivante. Ils sont obligatoirement pris en compte pour le prochain accouchement. Soutien psychologique et suivi médical plus régulier sont obligatoires.
Le nombre de grossesses antérieures n'est pas non plus à négliger. Généralement la quatrième grossesse fait l'objet d'attentions plus importantes. Le risque de présentation anormale est augmenté pour une raison simple : l'utérus a perdu de sa tonicité et se contracte plus difficilement. L'accouchement peut très vite se compliquer dans ses conditions.
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Maladies associées à la grossesse.<o:p></o:p>
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Certaines maladies comme le diabète, l'hypertension artérielle ou lépilepsie sont aussi des complications à ne pas négliger. Elles nécessitent un traitement médicamenteux particulier en parallèle de la grossesse qui rend obligatoire un suivi par le généraliste.
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Une surveillance accrue.<o:p></o:p>
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Des examens médicaux plus fréquents et une surveillance médicale de préférence avec un gynécologue obstétricien sont le fondement d'un bon contrôle médical pour les grossesses à risque. Les échographies peuvent se multiplier, un doppler peut être également prescrit pour vérifier si le flux sanguin entre la maman et le foetus est correctement assuré notamment par les vaisseaux du cordon.
Le monitoring qui permet d'apprécier le rythme cardiaque du bébé et l'amniocentèse pour diagnostiquer d'éventuelles anomalies chromosomiques sont également des examens pratiqués pour ce type de grossesses. Ces examens ne sont évidemment pas tous nécessaires et demander l'avis du spécialiste qui suit votre grossesse est un signe de bon sens.
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Il arrive que le col, insuffisamment fermé, remplisse mal son rôle normal de verrou et il y a un risque de laisser échapper la poche qui contient le bébé. C'est là qu'intervient le cerclage.
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En fait, certaines femmes possèdent un col très court ou trop souple qui a tendance à souvrir, et cela peut justifier un cerclage dès le début de leur grossesse pour prévenir une fausse couche.
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Ce type dintervention est nécessaire pour 1 % des grossesses environ. Elle est tout particulièrement conseillée quand la future mère a déjà connu une ou plusieurs fausses couches au deuxième trimestre, ou une fausse couche du deuxième trimestre et un accouchement prématuré. On est alors en droit de supposer que ces accidents ont été provoqués par une béance du col.
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Le médecin procède alors à un cerclage. Il sagit dune petite intervention simple, par les voies naturelles, qui consiste à placer un fil de nylon autour du col de lutérus afin de le maintenir artificiellement bien fermé pendant les phases critiques de la grossesse. Elle seffectue généralement à la fin du troisième mois ou au quatrième mois.
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Attention, toutefois ! Si un cerclage est toujours efficace pour lutter contre la béance du col, il nest pas souverain lorsque cette béance est due à un surmenage physique. Autrement dit, il est impératif que la future maman, même cerclée, se repose sérieusement désormais.
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Le repos étant la meilleure et la seule des thérapies véritables pour mener à bien une grossesse. En continuant à faire des efforts physiques inappropriés à votre état, vous risqueriez toujours une fausse couche malgré un cerclage du col.
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Le médecin ôtera ce cerclage entre les huitième et neuvième mois en coupant simplement le nud du fil de nylon. Cette intervention, libérant le col, entraîne, dans la plupart des cas, un accouchement très peu de temps après.
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À partir d'un certain âge, la grossesse impose une bonne surveillance médicale. Mais inutile de multiplier les examens si votre état ne le justifie pas.
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Si vous vivez votre grossesse après trente-cinq ans et surtout s'il s'agit d'une première grossesse, il faut que votre médecin vous voie régulièrement. Il vous proposera peut-être de venir un peu plus fréquemment que pour une très jeune femme.
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Programmer une grossesse après un certain âge demande évidemment quelques précautions supplémentaires...
Lhypertension artérielle, responsable en partie des hématomes rétroplacentaires et de certaines hypotrophies ftales nouveau-né trop petit , est une pathologie qui touche davantage les femmes plus âgées.
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Plus prudentes et mieux surveillées...
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Le diabète est également à redouter. Mais ne vous inquiétez pas outre mesure, une grossesse dite « tardive » implique simplement une surveillance accrue. Votre gynécologue saura prévenir et traiter toute la gamme de complications éventuelles liées à la grossesse.
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On a dailleurs remarqué que les accidents de grossesse sont devenus plus fréquents chez certaines femmes jeunes insuffisamment suivies au cours de leur gestation que chez les patientes plus âgées, souvent plus prudentes et mieux surveillées.
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Il ne sagit pas non plus de multiplier les consultations et les examens onéreux, ce qui entretiendrait, en outre, un stress tout à fait injustifié. Il nest pas toujours utile, par exemple, de multiplier les échographies.
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Hypertension : Elle concerne environ 10 millions de Français. Elle peut être parfois associée à d'autres pathologies mais sa cause est trop souvent inconnue. Cependant il existe des facteurs de risque : Sédentarité, l'association tabac+pilule, l'anxiété, l'hérédité...
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Diabète : C'est un excès permanent de sucre dans le sang. Les complications du diabète peuvent être graves: infarctus, cécité, amputation, maladies rénales... Le diabète se traite par la prise d'antidiabétiques, insuline, exercice physique...