• Cette méthode est particulièrement adaptée lorsque les trompes de Fallope sont obstruées ou pour les cas d'endométrioses et certaines maladies du col.

    On peut également avoir recours à la FIV en cas d'insuffisance spermatique. Dans ce cas, le recours à la FIV peut être envisagé, soit d'emblée, soit secondairement, après échec des autres thérapeutiques, dans toutes les formes de stérilité conjugale.

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    La réussite d'une FIV<o:p></o:p>

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    Les chances de succès d’une FIV dépendent principalement de trois facteurs, à savoir l'indication, le nombre d'embryons transférés et l'âge de la femme.

    Environ 10 % des embryons produits par fécondation in-vitro s'implantent après transfert intra-utérin.

    Le transfert d'un seul embryon donne donc environ 10 % de grossesse, celui de deux embryons 20 %, etc. Globalement, 10 à 15 % des cycles de FIV classique aboutissent à une naissance, 20 à 25 % des grossesses se terminent par un avortement spontané, et 2 à 5 % par une grossesse extra-utérine.

    Les meilleurs taux de succès sont obtenus dans la stérilité tubaire pure, où l'objectif est simplement de court-circuiter un obstacle mécanique en l'absence de toute anomalie biologique au niveau des gamètes. Les résultats sont bien moins bons en cas de stérilité masculine ; ils dépendent alors de la nature et du degré de l'insuffisance spermatique.

    Après 40 ans, 4 à 5 % seulement des tentatives aboutissent à une naissance. C'est la baisse du nombre et de la qualité des ovocytes qui explique les effets délétères de l'âge maternel.

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    Le principe de la Fécondation in Vitro<o:p></o:p>

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    La technique de fécondation in vitro nécessite deux équipes - des biologistes d'une part, et des gynécologues d'autres part - et consiste à mettre en relation un ovule et des spermatozoïdes dans une éprouvette et non dans l'utérus de la femme. Une fois le spermatozoïde introduit dans l'ovule, on attend la division puis on injecte l'œuf dans l'utérus. Celui-ci doit se développer comme pour une grossesse normale.

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    Les étapes d'une FIV<o:p></o:p>

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    La FIV se déroule très méthodiquement, en trois étapes.

    - la stimulation. Au troisième jour du cycle, on injecte des hormones pour stimuler les follicules. Une fois mûrs, l'ovulation est déclenchée par une autre injection d'hormone (hcg).

    - la ponction. Sous anesthésie locale, on prélève les ovocytes mûrs à l'aide d'un petit tube et d'une aiguille que l'on introduit dans le vagin. Cette intervention peut-être un peu douloureuse. Elle permet de ponctionner le liquide folliculaire qui est ensuite placé dans un tube en verre à une température de 37°C.

    Le sperme est prélevé quelques heures auparavant (ou décongelé le jour même) et les spermatozoïdes sont séparés du liquide séminal et conservés également à 37°C.

    - la fécondation. Quelques heures après, spermatozoïdes et ovocytes sont mis ensemble dans un liquide nutritif pendant deux jours à la température du corps ; la fusion doit se produire à ce moment là. L' oeuf commence à se diviser au bout de deux jours, et lorsqu'il y a quatre cellules, on peut le transférer dans l'utérus de la femme à l'aide d'un petit tube. Seul un quart des embryons parviennent à s'implanter solidement, mais avec cette méthode il y a quand même 15 à 20% de chance d'être enceinte.


  • Bon nombre de pères ne manqueraient pour rien au monde la naissance de leur enfant. Mais il y a ceux aussi qui restent tiraillés entre l’envie de faire plaisir à leur compagne et la peur de ne pas être à la hauteur…<o:p></o:p>

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    Elle se fait bien rare la silhouette du père qui attend, stressé dans le couloir, la naissance de son enfant. Les années 1950 ont ouvert aux hommes les portes des salles d’accouchement, sans oublier mai 68 qui a introduit l’égalité des sexes. La présence du conjoint à la maternité est aujourd’hui idéalisée, quasi prescrite, voire ordonnée.<o:p></o:p>

    Phénomène de société<o:p></o:p>

    Confrontés à une véritable pression sociale, les « compagnons » ont tendance à s’y « soumettre », alors que leur participation n’a finalement rien d’obligatoire. Cela doit rester le choix du couple, une décision mûrement réfléchie, forgée au cours de discussions et d’interrogations, l’important restant de savoir pourquoi on y va.<o:p></o:p>

    C’est un fait, les femmes en quête de soutien n’hésitent plus à solliciter la présence du papa, rendue encore plus nécessaire par l’éloignement familial qui caractérise la société actuelle. Pas de contre-indications à ça, au contraire… mais à condition que les futurs pères le désirent vraiment et qu’ils y soient suffisamment préparés.

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    Quand c’est elle qui ne veut pas !
    Certaines femmes ne souhaitent pas la présence de leur mari à l’accouchement, pour le protéger parfois d’une vision qu’elle juge douloureuse, sale, voire dégradante, par peur aussi de sa réaction. D’autres préfèreront le soutien d’une mère, d’une sœur… même si la naissance est avant tout une histoire de couple. D’où la frustration de certains pères, privés de cet événement... <o:p></o:p>

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    Dans le feu de l’action<o:p></o:p>

    Ne pas être « envoyé au front » en simple spectateur, mais bien en accompagnateur avisé, voilà la condition essentielle d’un bon départ !<o:p></o:p>

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    Même si l’accouchement fait partie de ces moments magiques et tant attendus que l’on ne cesse de s’imaginer, les images violentes qu’il véhicule parfois peuvent surprendre, voire choquer, et dépasser tout ce que les pères s’étaient représenté jusque-là. « Ce fut une étape importante et magnifique de ma vie, mais aussi traumatisante », reconnaît Thierry qui a filmé l’accouchement de sa femme. « Je n’étais pas préparé à une telle violence. » Pour Raphaël, « rien ne vaut le vécu ». Voir arriver sa fille les yeux grands ouverts fut le plus beau jour de sa vie ! Du côté de Ludovic, c’est la surprise et l’émerveillement : « Quand j’ai vu cette grosse tête de bébé dans ce tout petit sexe, je me suis demandé comment elle était capable de ça. J’ai été pris d’un amour fou et d’une énorme tendresse pour elle tellement c’était fabuleux. »<o:p></o:p>

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    L'absence de repères<o:p></o:p>

    L’accouchement peut aussi plonger les papas dans un univers où ils ont bien du mal à trouver leur place, assaillis par un sentiment d’impuissance pour certains, quand d’autres sont renvoyés à des images du sexe de leur partenaire difficilement supportables. Comme Christophe, qui ne savait pas quoi faire pour soulager sa compagne, pensant qu’il n’arriverait même pas à rester jusqu’au bout et tombant en larmes à l’arrivée de son petit. Ou Hervé, dont la femme a accouché sans péridurale, « avec des cris de souffrance et des mots très forts. » Résultats : pour une minorité, cet instant se charge de regret de ne pas s’être abstenu, même si, avec le temps, tout s’estompe…

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    Ces papas au coeur tendre...<o:p></o:p>

    Rien n’oblige les plus sensibles à rester "aux premières loges"...

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    Pendant l'accouchement, si les papas ont envie de bouger, de s’asseoir, de sortir même… libre à eux ! « Je ne pensais pas regarder », avoue Franck, « mais quand le gynéco a dit « je vois les cheveux », je n’ai pu m’en empêcher. J’étais anxieux, impatient, fou de joie. » Bruno, lui, souhaitait « être transparent tout en continuant à assister… » C’est à cet instant qu’il a enfin compris le bonheur que ses parents ont éprouvé avec leurs trois enfants.<o:p></o:p>

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    Chacun participe à la hauteur de ses moyens, soutenant la future maman, assurant la liaison avec les professionnels ou s’impliquant comme un membre de l’équipe. Souvent, d’ailleurs, quand les pères se sentent « dans le coup », avec le sentiment d’aider leur femme (et leur enfant !), leurs angoisses disparaissent aussitôt. Mais pas de quiproquo : leur présence en salle d’accouchement n’est pas pour autant un gage de paternité…

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    L’accouchement ne fait pas devenir père<o:p></o:p>

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    L’idée reçue selon laquelle un bon père doit avoir les mêmes sensations, joies et angoisses que sa femme pendant l’accouchement, n’aide en rien les hommes dans leur quête de paternité. Forcément, certains auront tendance à s’identifier à leur compagne et devenir (inconsciemment) une « maman bis ». En se comportant ainsi, ils en arriveraient à oublier leur statut de père comme leur rôle, celui d’entourer leur femme, de s’occuper d’elle mais aussi de signifier par la suite à leur petit qu’il n’appartient pas complètement à sa maman. C’est la mère qui « fait » l’enfant en le mettant au monde, et c’est l’enfant qui « construit » ensuite le père, non le contraire !<o:p></o:p>

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    Symboliquement, en coupant le cordon à la naissance, l’homme marque pour la première fois sa place, séparant le corps du bébé de celui de sa mère. Mais c’est surtout en donnant leur nom (et non leur corps !) que les hommes se reconnaissent davantage en tant que pères. Comme disait Freud : « la maternité est un processus sensoriel, la paternité est un processus de pensée. »<o:p></o:p>

    Phénomène essentiellement culturel, la présence des pères lors de l’accouchement fait partie des rites de la société actuelle. Ni un bien, ni un mal, elle prend sa pleine valeur uniquement lorsque le papa a envie d’y participer, en accord avec sa conjointe. Rendez-vous dans quelques années pour voir si la tendance a évolué…

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    Le côté psy de la "chose"…<o:p></o:p>

    Il y a autant d’hommes que de façons de vivre un accouchement...<o:p></o:p>

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    Voyage à travers les inconscients masculins, sans a priori et sans jugement. Alors, dans quel groupe votre conjoint va-t-il se situer ?<o:p></o:p>

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    Les accompagnateurs<o:p></o:p>

    Ils adoptent une attitude maternelle (paroles et gestes tendres, écoute, protection, soutien…), restant au chevet de leur compagne qui apprécie leur présence, surtout si elle ne peut bénéficier de celle de sa mère.<o:p></o:p>

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    Les meneurs<o:p></o:p>

    Ce sont souvent les pères qui insistent pour être présents à l’accouchement. Ils s’identifient à leur femme, minutent les contractions, respirent comme elle, poussent... participant activement à la naissance.<o:p></o:p>

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    Les admirateurs<o:p></o:p>

    Ils ne veulent rien manquer et surtout pas la sortie du bébé. L’occasion pour eux de contempler une scène qui les fascine depuis leur tendre enfance et voir ce qui a toujours été interdit : le sexe de leur propre mère. En s’identifiant facilement à l’enfant en train de naître, ils revivent en quelque sorte leur propre naissance.<o:p></o:p>

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    Les vidéo-amateurs<o:p></o:p>

    Ce sont les pères qui filment ou prennent des photos à tout va pour finalement se protéger derrière leur objectif. Ils ne sont pas prêts à regarder la scène sans « intermédiaire ». Certains le font aussi à la demande de leur compagne, heureuse d’être contemplée et de pouvoir montrer sa victoire.<o:p></o:p>

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    Les déserteurs<o:p></o:p>

    Confrontés à leur impuissance devant le corps maternel, ces pères mal à l’aise ne trouvent pas leur place, choqués parfois par le sexe de leur femme ou se sentant coupables de leurs souffrances. Pour échapper à cette situation insupportable, ils développent inconsciemment des défenses dites « névrotiques » : besoin de sortir pour manger, obligations professionnelles, malaise, crise de tétanie….


  • Petite page qui est loin d'être si anodine et badine.<o:p></o:p>

    Beaucoup de couples s'inquiètent de leur sexualité pendant la grossesse. Après l'euphorie de l'entraînement pour transformer l'essai, on rentre dans une autre phase qui est celle de l'inquiétude face à d'éventuels dangers.<o:p></o:p>

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    Nous n'allons pas vous proposer le Kama-Sutra de la grossesse, l'imagination n'est jamais en reste en cette matière...mais vous dire simplement, que, en dehors de quelques précautions logiques (lorsque le ventre s'arrondit), tout est permis, en ralentissant les fréquences de l'essorage de la machine à laver... (! Il parait que c'est un fantasme souvent réalisé...)<o:p></o:p>

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  • La péridurale est une technique d'anesthésie locale. C'est la plus utilisée en ce qui concerne les accouchements.

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    Bien qu'elle devienne de plus en plus présente, elle n'est pas systématique.<o:p></o:p>

    En effet, elle est pratiquée au libre choix de la future maman, et certaines circonstances (que nous allons décrire plus loin) ne permettent pas de la mettre en œuvre.<o:p></o:p>

    Autre point important, elle est toujours pratiquée par un anésthésiste-réanimateur, donc sa pose et sa surveillance dépendent de la disponibilité de l'anesthésiste. C'est un des critères de choix de votre maternité!<o:p></o:p>

    S'il n'y en a qu'1 pour tout l'hôpital, réfléchissez! (Cela n'arrive jamais, il y en a toujours beaucoup plus... Ils sont trop importants dans un hôpital...)<o:p></o:p>

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    1. La technique. <o:p></o:p>

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    Le principe.<o:p></o:p>

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    L'anesthésie par péridurale permet de bloquer la transmission des sensations douloureuses au niveau des nerfs de la moelle épinière.<o:p></o:p>

    Ce blocage est très localisé, puisque l'anesthésie se pratique au niveau de la 3e et 4e lombaire.<o:p></o:p>

    Elle fait disparaître les sensations de la douleur, mais pas la sensibilité, ni la motricité, bien que l'on se sente engourdie...<o:p></o:p>

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    Mme Zozol (surveillante de la Maternité des Mousseaux à Evry, 91) explique les choses à merveille:<o:p></o:p>

    "Imaginez que quelqu'un vous pince, avec la péridurale, vous ne sentiriez plus que la sensation de votre peau qui est plissée, mais sans la douleur qui lui est normalement associée!"...<o:p></o:p>

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    Le moment de la pose.<o:p></o:p>

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    Tout dépend de la rapidité de l'accouchement. Si vous accouchez en 2 heures, vous ne pourrez bénéficier de la péridurale: sa mise en œuvre (et surtout les soins qui y sont associés) nécessite du temps.<o:p></o:p>

    En général, la pose de la péridurale se fait lorsque la dilatation du col a atteint 3 centimètres. Mais tout dépend de la disponibilité de l'anesthésiste, et de votre réaction face à la douleur...

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    La technique pure.<o:p></o:p>

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    C'est un geste technique d'une grande finesse!<o:p></o:p>

    L'anesthésiste va introduire un cathéter dans l'espace péridural de la moelle épinière.<o:p></o:p>

    (Un cathéter est un petit tuyau souple et très fin qui permet de faire passer le produit anesthésiant. L'espace péridural est l'enveloppe externe de la moelle épinière.)<o:p></o:p>

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    C'est un moment important. Vous serez assise, et vous devrez faire le dos rond.<o:p></o:p>

    Cela vous promet un moment assez mémorable, surtout si une contraction survient au moment de la pose!<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Le papa sera d'ailleurs prié de sortir, parce que la vue de ce geste est assez impressionnant, même s’il n'est pas douloureux pour vous: on est quand même en train de rentrer quelque chose dans votre colonne vertébrale!<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

    Dans un premier temps, l'anesthésiste repère le lieu précis pour introduire une aiguille qui sert de guide à la pose du cathéter...<o:p></o:p>

    Une petite marque au feutre lui permettra de garder à l'œil l'endroit où il devra piquer.<o:p></o:p>

    Ensuite, il effectue une anesthésie locale de la peau à l'endroit où il pique. (Et un petit nettoyage de la peau qui rend l'endroit stérile...)<o:p></o:p>

    Enfin, il introduit une aiguille qui va lui permettre d'introduire le cathéter.<o:p></o:p>

    Avant de poser le petit tuyau souple, il vérifie que l'espace péridural a bien été atteint.<o:p></o:p>

    Enfin il introduit le petit tuyau souple: c'est le moment le plus bizarre, absolument pas douloureux, mais très surprenant, parce que vous sentez pour la première fois l'intérieur de votre colonne vertébrale!<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Il est absolument nécessaire de ne pas bouger à cet instant.<o:p></o:p>

    Cela, c'est dans la théorie, mais si vous bougez, le geste devra être refait. Sachez que les anesthésistes sont très patients et très conscients que ce n'est pas un geste anodin et que en plus vous avez des moments de douleur intense par les contractions.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    La pose se fait grâce à une étroite collaboration entre vous et lui!<o:p></o:p>

    Le cathéter posé, il n'a plus qu'à le fixer et diffuser le produit anesthésiant, voilà! C’est fait! Et dans 10 à 15 minutes, vous ne sentirez plus que la sensation des contractions, plus la douleur.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sa durée.<o:p></o:p>

    Tout dépend des habitudes de l'hôpital ou de la clinique où vous accouchez.<o:p></o:p>

    Certains font une injection unique, assez importante qui est censée durer jusqu'au bout, d'autres font plusieurs petites injections.<o:p></o:p>

    Le seul conseil que je vous donne: demandez à la sage femme ou au médecin qui vous accouche comment il  ou elle procède.<o:p></o:p>

    Vous êtes parfaitement en droit de demander une seconde injection, si vous sentez que l'anesthésie régresse avant l'expulsion.

    <o:p> </o:p>

    2. Les conditions pour en bénéficier.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    La consultation avec l'anesthésiste.<o:p></o:p>

    -La première condition, et non des moindres, est d'avoir effectué une consultation avec l'anesthésiste dans les dernières semaines de votre grossesse.<o:p></o:p>

    -En général, elle est faite à la fin du 8e mois, on ne sait jamais!<o:p></o:p>

    Pendant cette consultation, votre médecin prendra en compte un certain nombre de caractéristiques d'ordre morphologiques (poids, taille...), vos antécédents, d'éventuelles allergies connues. Cette consultation sera complétée par un bilan sanguin.<o:p></o:p>

    -C'est à cette occasion que vous serez parfaitement informée pour cet acte.<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

    -Sachez que si la majorité des anesthésistes ont parfaitement intégrés l'idée des avantages d'une péridurale pour un accouchement, pour certains d'entre eux (une toute petite minorité, mais elle existe...) la douleur d'un accouchement n'est rien comparée à celle d'autres actes chirurgicaux ou d'autres maladies...<o:p></o:p>

    -Alors leurs discours peuvent vous culpabiliser et vous faire sortir avec les larmes aux yeux...<o:p></o:p>

    -Ne vous laissez pas influencer par ce discours, si vous savez que la péridurale est un gros avantage.<o:p></o:p>

    Le péché originel ne nous force pas à accoucher dans la douleur.<o:p></o:p>

    -Même si l'anesthésiste qui vous reçoit est une femme et qu'elle vous dit qu'elle a accouché de ses 3 enfants sans péridurale, qu'elle estime que ce n'est pas nécessaire, et que la dose qu'on injecte pour un accouchement est 10 fois inférieure à celle qu'on injecte pour un acte chirurgical... Laissez passer le tonnerre...<o:p></o:p>

    -Pleurez si vous en avez envie (dans les bras de votre compagnon, c'est encore mieux...) mais sachez que c'est une possibilité que l'on met à votre disposition, et qu'il n'y a pas que vous qui en tirez des bénéfices: l'équipe soignante est bien plus sereine lorsque la maman a le sourire aux lèvres!

    <o:p> </o:p>

    Les conditions d'une manière générale:

    <o:p> </o:p>

    -Il est impossible d'effectuer une anesthésie péridurale dans un certains nombres de cas:<o:p></o:p>

    - Si vous avez des troubles de la coagulation.<o:p></o:p>

    - Si vous présentez une allergie au produit anesthésiant.<o:p></o:p>

    - Si la future maman est atteinte d'une maladie neurologique en cours d'évolution.<o:p></o:p>

    - Si vous avez subi une opération à la colonne vertébrale il y a peu de temps.<o:p></o:p>

    Ou,<o:p></o:p>

    - Si le jour de l'accouchement, vous présentez une infection cutanée dans la zone de la piqûre.<o:p></o:p>

    - Si le jour de l'accouchement vous avez une fièvre supérieure à 38°.<o:p></o:p>

    - Si vous arrivez trop tard à la maternité, et que le travail est déjà largement engagé

    3. Ce qu'elle permet en plus...<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -L'anesthésie péridurale a permis de remplacer l'anesthésie générale qui était pratiquée avant dans certains cas de figure, notamment pour les césariennes, et lorsqu'il y a recours aux forceps.<o:p></o:p>

    Les suites d'une péridurale sont beaucoup moins lourdes que les suites d'une anesthésie générale. De plus, les mamans sont conscientes et fortement présentes à la naissance de leurs bébés. Ce qui est profondément important...<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -L'avantage majeur de la péridurale est qu'elle permet de maintenir constantes les fonctions vitales, la pression artérielle, l'influence hormonale, donc, elle permet de maintenir un climat calme et favorable pour l'accouchement.<o:p></o:p>

    Elle permet donc de faire accoucher normalement certaines femmes ayant eu une grossesse à risque, et notamment:<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

    - Les femmes hypertendues ou ayant à faire face à des maladies cardiaques, la péridurale permettant de l'éviter les variations de tension.<o:p></o:p>

    - Les femmes ayant un diabète, la péridurale permettant d'éviter des variations brutales du point de vue hormonale et d'éviter une production de glucose trop important en réaction au stress de la douleur..<o:p></o:p>

    - Les femmes ayant à faire face à l'épilepsie, pour les mêmes raisons que celles citées avant.<o:p></o:p>

    - Les femmes ayant une myopie importante, l'accouchement pouvant influencer l'acuité visuelle.<o:p></o:p>

    - Lors d'une prééclampsie, elle permet de vasodilater les vaisseaux placentaires et donc d'améliorer la perfusion utéro-placentaire.<o:p></o:p>

    - Lors d'une césarienne sous péridurale, le bébé n'est pas atteint par le produit anesthésiant! et le confort maternel en est considérablement amélioré (par rapport à la lourdeur du vécu d'une anesthésie générale).<o:p></o:p>

    -En dehors des indications de la péridurale pour les grossesses dites "à risques", la péridurale apporte des gros avantages pour les accouchements plus classiques:<o:p></o:p>

    - lorsque l'accouchement est long et douloureux, la péridurale permet à la future maman de se reposer, et de ne pas être épuisée au moment de l'expulsion.<o:p></o:p>

    - lorsque la dilatation ne se fait pas facilement, la péridurale a un effet antispasmodique sur le col, permettant de le rendre plus souple et donc d'accélérer la dilatation.

    <o:p> </o:p>

    4. Les avantages et les inconvénients.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -L'accès à la péridurale devient de plus en plus classique et de plus en plus facile, cependant, cela reste une décision à prendre, et certaines personnes s'opposent farouchement à cette technique.<o:p></o:p>

    Pour certains, la souffrance fait partie de l'histoire de l'accouchement et de la naissance d'un enfant. En dehors de considérations religieuses, certains pensent l'accouchement comme un passage, une transformation de la femme en mère, et la douleur est le représentant symbolique de ce passage, elle serait donc nécessaire à la construction de l'identité maternelle.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Au delà de ces considérations, certaines femmes se sentent volées, comme si la péridurale leur avait enlevé la capacité à donner de soi pour mettre son enfant au monde. En fait tout dépend de la concentration de la dose injectée...<o:p></o:p>

    L'idée de passivité dans cet instant est insoutenable, mais le confort que la péridurale apporte est également important.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Alors voici quelques points de repères, pour vous donner une base à vos réflexions et à votre décision.<o:p></o:p>

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    Les avantages:<o:p></o:p>

    -En dehors des aspects que nous avons décrit dans le paragraphe précédent, la péridurale apporte un certain nombre d'avantages qui ne sont pas difficiles à entrevoir.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - L'avantage majeur est évidement l'absence de douleurs, sans ôter les sensations, avec le bénéfice d'être parfaitement conscient et disponible pour l'événement. Accueillir son bébé dans le calme et la douceur apporte un terrain franchement favorable pour faire connaissance avec lui.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Ensuite, l'absence de douleurs permet de se concentrer uniquement sur les efforts de l'expulsion, et donc d'être moins épuisée à la sortie, c'est également un bénéfice non négligeable.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - L'expression physiologique de la douleur est importante en dehors de l'anesthésie, du point de vue de l'oxygénation de la maman et de l'enfant, au point de vue des variations hormonales et cardiaques. L'anesthésie permet donc de maintenir constantes les fonctions vitales, et donc de diminuer les aspects nocifs de cet effort intense, pour la mère mais également pour l'enfant qui est en train de naître.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Le fait de ne pas souffrir permet à la future maman d'être disponible, à l'écoute de ses sensations, et à l'écoute de la sage femme, le travail n'en devient que plus efficace, et l'expulsion moins longue.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    - Dans les jours qui suivent, la fatigue n'est pas aussi intense que lors d'un accouchement sans péridurale.<o:p></o:p>

    La récupération est tout de même plus facile.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Les inconvénients:<o:p></o:p>

    -Les inconvénients ne sont pas absents du tableau, ils sont de 2 ordres: un aspect physiologique pour la maman et une influence incontestable sur l'accouchement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Les conséquences physiques de la péridurale: elles sont minimes, mais elles doivent figurer ici.<o:p></o:p>

    - des douleurs lombaires peuvent apparaître 24 à 48 heures après l'accouchement.<o:p></o:p>

    - certaines femmes ressentent également des maux de tête dans les jours qui suivent l'accouchement.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -L'influence de la péridurale au moment de l'accouchement:<o:p></o:p>

    - L'absence de sensations dans le petit bassin amène certaines mères à ne plus percevoir facilement le moment où il faut pousser (c'est à dire au moment d'une contraction). Parfois, l'envie de pousser est tout simplement diminuée. La conséquence est l'utilisation plus fréquente des forceps.<o:p></o:p>

    Sachez cependant qu'une grande partie des femmes réagissent avec beaucoup de vigueur et d'adéquation lorsque le médecin ne fait qu'évoquer cette éventualité...<o:p></o:p>

    Qui dit péridurale ne signifie pas forceps! Loin de là! La douleur est atténuée, mais pas votre envie de faire naître votre bébé!

    <o:p> </o:p>

    5. Conclusion.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    A chacun sa décision.<o:p></o:p>

    -Il est important de noter dans cette conclusion que la péridurale n'a aucun effet sur votre bébé, les parois de l'utérus le protège en partie.<o:p></o:p>

    Sachez que toute façon l'accouchement sans anesthésie provoque autant d'effets sur le bébé, on sait aujourd'hui que le bébé à naître produit lui même des substances de défense contre la douleur au moment de sa naissance.<o:p></o:p>

                <o:p></o:p>

    -Il est également important de noter que les accidents autour de la péridurale sont extrêmement rares.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -A l'inverse, pour celles qui s'inquiètent des récits qu'elles auraient pu entendre: il est rare qu'elle ne fasse pas effet!<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Cependant, cela fait relativement peu de temps que la péridurale est autant utilisée pour les accouchements.<o:p></o:p>

    Les évolutions sont possibles quant à son application au fur et à mesure du temps.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -Et finalement, c'est aussi aux mamans de décider de son application.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    -On a déjà le choix aujourd'hui: les deux options sont: avec ou sans la péridurale.<o:p></o:p>

    Mais peut-être pourrions-nous demander plus, avec un choix supplémentaire: les difficultés apparaissent au moment de l'expulsion, avec une diminution de l'envie de pousser. Ne pourrions-nous pas proposer une troisième option:<o:p></o:p>

    une anesthésie pendant la phase de dilatation qui serait en fin de course, voire terminée au moment de l'expulsion!<o:p></o:p>

    Certaines mamans l'ont déjà testé, et elles semblent contentes, si la décision vient d'elles.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Sources:<o:p></o:p>

    -Le livre de bord de la future maman, Marie Claude Delahaye, 2000, 8e éditions, Marabout.<o:p></o:p>

    -Une année dans la vie d'une femme, Maïté Jacquet, Mathilde Nobécourt, Editions Albin Michel.<o:p></o:p>

    -Information médicale sur l'analgésie péridurale en obstétrique, proposition de la SFAR,<o:p></o:p>

    in Les Annales Françaises d'Anesthésie-Réanimation 1998 ; 17 : fi 170-1.<o:p></o:p>

    -L'analgésie péridurale pendant l'accouchement, Dr Jean Luc Hammel.<o:p></o:p>



  • Mouvements de l'utérus pendant les contractions.

    <o:p></o:p>

    <v:shapetype id="_x0000_t75" coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"><v:stroke joinstyle="miter"><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"><v:f eqn="sum @0 1 0"><v:f eqn="sum 0 0 @1"><v:f eqn="prod @2 1 2"><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"><v:f eqn="sum @0 0 1"><v:f eqn="prod @6 1 2"><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"><v:f eqn="sum @8 21600 0"><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"><v:f eqn="sum @10 21600 0"></v:f><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"><o:lock v:ext="edit" aspectratio="t"></o:lock><v:shape id="_x0000_i1025" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 135.75pt; height: 141pt;"><v:imagedata src="file:///C:%5CUsers%5CTONIO_%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_image001.jpg" o:href="http://www.materneo.com/mater/40semaines/acc-images/acc1b.jpg"></v:imagedata><o:p></o:p></v:shape></v:path></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:formulas></v:stroke></v:shapetype>

    L'utérus :
    L'utérus est un organe constitué de 3 couches de fibres musculaires, de vaisseaux sanguins et de nerfs. Il est relié aux trompes de Fallope ; et par son col, il est relié au vagin.
    Au cours de la grossesse, il grossit.
    Sa partie inférieure -le col- est épais et ferme.
    Les fibres musculaires fonctionnent comme une valve sphinctérienne qui va résister un peu au moment de la naissance.

    Les contractions :
    Chaque contraction démarre en haut de l'utérus, et se diffuse jusqu'au col.
    A l'acmé de la contraction, tout le muscle utérin est contracté, puis se détend du haut vers le bas.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Première phase de l'accouchement:
    LA DILATATION.
    <v:shape id="_x0000_i1026" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 3.75pt; height: 4.5pt;"><v:imagedata src="file:///C:%5CUsers%5CTONIO_%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_image002.jpg" o:href="http://www.materneo.com/mater/40semaines/acc-images/icones/accoucher.jpg"></v:imagedata></v:shape>
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Juste avant le début du travail.
    Le col de l'utérus est fermé, il n'est pas encore effacé.
    La tête du bébé est engagée dans le bassin.
    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    <v:shape id="_x0000_i1028" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 137.25pt; height: 150pt;"> <v:imagedata src="file:///C:%5CUsers%5CTONIO_%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_image005.jpg" o:href="http://www.materneo.com/mater/40semaines/acc-images/acc2.jpg"></v:imagedata><o:p></o:p></v:shape>

    Premier stade:
    Le col de l'utérus s'est effacé, il est dilaté à un 1 cm.
    La phase comprise entre le moment où le col s'efface, et où il est dilaté à 4 cm est la partie la plus longue de l'accouchement.

    Pour certaines femmes, l'effacement du col, et les premiers centimètres de la dilatation peuvent se dérouler plusieurs jours avant la naissance de leur enfant.

    Pour d'autres, le processus complet de la naissance peut se dérouler en quelques heures.

    Les contractions peuvent être douces, et irrégulières, ou plus soutenues, cela dépend de chaque femme.

    Pendant les dernières consultations, votre obstétricien vous dira à quel stade se trouve votre col... une petite indication rassurante!

    Votre bébé à ce stade:
    Il a déjà fait l'expérience des contractions pendant la dernière partie de votre grossesse, alors il continue sa vie, d'autant que le placenta continue à lui fournir oxygène et nutriments..
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Deuxième stade:
    Cette phase est comprise entre le moment où le col est dilaté de 5 cm à 10 cm.
    C'est une phase plus active, qui progresse plus rapidement que le stade 1 de la dilatation.
    Les contractions sont plus fortes, et beaucoup plus rapprochées.

    Votre bébé à ce stade:
    Les contractions étant beaucoup plus intenses, il sent la régularité de la pression des contractions sur son corps, et la pression de l'ouverture du col sur sa tête...

    Si le sac amniotique n'est pas encore percé, il ressentira moins la pression des contractions, par contre, si le sac amniotique est percé, sa tête va directement exercer une pression sur le col, ce qui permet d'accélérer son ouverture.
    Le col de l'utérus épouse parfaitement la forme de la tête de votre bébé, et ce n'est que lorsqu'il bouge, qu'un peu de liquide
    amniotique continue à s'échapper (si la poche est percée!).<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Phase de transition:
    Fin de LA DILATATION, début de L'EXPULSION.

    <v:shape id="_x0000_i1030" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 141pt; height: 137.25pt;"><v:imagedata src="file:///C:%5CUsers%5CTONIO_%7E1%5CAppData%5CLocal%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_image007.jpg" o:href="http://www.materneo.com/mater/40semaines/acc-images/acc4a.jpg"></v:imagedata>


    <o:p></o:p></v:shape>

    Phase de transition entre la dilatation et l'expulsion.
    La dilatation est terminée, votre col est à 10 cm.
    La phase de transition correspond exactement au moment où la dilatation est terminée, mais où l'envie de pousser n'est pas encore à son top!

    Cette phase de transition peut être plus ou moins longue (de quelques minutes, à plusieurs heures... mais dans ce cas, en général, la sage-femme intervient...)

    Les contractions sont plus longues, et beaucoup plus intenses, d'un intervalle beaucoup plus court que pendant la phase de dilatation.

    Si la sage-femme n'a pas percé le sac amniotique, c'est souvent à ce stade qu'il se rompt spontanément.

    La fin de cette phase correspond au moment où vous allez ressentir un besoin incoercible de pousser.


    Votre bébé à ce stade:

    Les os de son crâne ne sont pas encore soudés, et peuvent se superposer pendant le passage dans le canal de naissance. Cela facilite donc sa naissance, en réduisant le diamètre de sa tête.

    Maintenant, ce sont les parois de votre vagin qui épousent parfaitement la tête de votre bébé. Les os et les tissus musculaires du plancher pelvien le soutiennent, d'où l'importance de la tonicité du périnée.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Deuxième phase de l'accouchement:
    L'EXPULSION.
    <o:p></o:p>


    <v:shape id="_x0000_i1031" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 126.75pt; height: 133.5pt;"> <o:p></o:p></v:shape>

    L'expulsion commence lorsque le col est complètement dilaté, et se termine par la naissance de votre bébé.
    L'expulsion peut durer de quelques minutes, à une heure.

    Première étape:
    A la faveur des contractions, et de la poussée que vous exercez, la tête de votre bébé descend dans le vagin.
    L'envie de pousser intervient lorsque la tête de votre bébé est en contact avec le plancher pelvien.
    Le sommet de sa tête apparaît!

    Pour certaines femmes, il faudra plusieurs contractions avant que le sommet de la tête apparaisse, pour d'autres, une seule poussée suffira.
    Tout dépend de la taille du bébé, de la forme de sa tête, et de sa position, mais aussi de la taille de votre bassin, et de la force des contractions.
    Un autre facteur entre en compte: la capacité des lèvres à s'écarter.

    Votre bébé à cette étape:
    Le contact avec les muscles pelviens va encourager votre bébé à tourner sa tête pour qu'elle passe plus facilement sous l'arche pubienne.
    En général, la tête se tourne vers l'arrière, vers le sacrum. Ainsi la partie la plus large de la tête passe dans la partie la plus large du canal pelvien.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Étape 2:
    Le sommet de la tête de votre bébé apparaît.
    Après quelques contractions-poussées, sa tête est totalement dégagée du périnée.
    Lorsque sa tête est sortie, le corps de votre bébé continue à tourner, et la première épaule émerge!
    L'expulsion de la tête est la partie la plus longue, étant la partie la plus large, et surtout la plus dure de son corps.

    Votre bébé pendant cette étape:
    Il continue à recevoir l'oxygène du placenta par le cordon ombilical.
    Il se peut que le cordon soit enroulé autour du cou de votre bébé. Dans ce cas, la sage-femme le fait glisser vers le corps du bébé.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <v:shape id="_x0000_i1033" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 2.25pt; height: 1.5pt;">
    </v:shape>
    <o:p></o:p>

    Étape 3:
    Une fois la première épaule dégagée, il est fréquent qu'une seule poussée suffise à faire sortir le reste de son corps.

    Quelques instants plus tard, vous recevez ou vous prenez votre bébé sur le ventre ou dans vos bras. Il se relaxe, et commence à respirer au contact de la chaleur de votre corps, parfois, sa vie aérienne commence dans un soupir...
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    Troisième phase de l'accouchement:
    LA DÉLIVRANCE.

    <o:p></o:p>

    Première étape:
    La première étape de la délivrance consiste à couper le cordon ombilical!
    La sage-femme va clamper le cordon sur 2 sections: la première à environ 2.5 cm du ventre de votre bébé, et la seconde à égale distance sur l'autre côté. La coupure se fera entre ces 2 pinces de plastique.
    Votre bébé restera quelques heures avec cette petite pince sur son cordon.

    Une fois que le bébé est né, la circulation s'arrête automatiquement dans le cordon ombilical. Cela peut prendre de 3 minutes, à une demi-heure.

    Quelques jours plus tard, le cordon va sécher, et une dizaine ou une quinzaine de jours après la naissance, il tombera pour faire place à son nombril.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Deuxième étape:
    Quelques minutes après la naissance de votre bébé, alors que le cordon ombilical cesse d'être irrigué, votre utérus commence à se recontracter.
    Ces contractions sont beaucoup moins sensibles que celles des 2 premières phases de l'accouchement.

    Le placenta se détache alors de la paroi utérine, et descend dans le col puis dans le vagin.
    Les contractions permettent également une vaso-constriction des vaisseaux de la paroi utérine qui étaient en contact avec le placenta pour éviter une hémorragie.

    Alors que le placenta a été expulsé, la sage-femme vérifiera alors si toutes les parties du placenta sont sorties.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> </o:p>

    Dernière phase :
    L'involution de l'utérus.
    L'utérus se rétracte, grâce aux contractions, qu'on appelle également " les tranchées ".
    Les tranchées peuvent être indolores, notamment pour un premier enfant, elles deviennent plus intenses lorsqu'il s'agit d'un deuxième ou troisième enfant.
    (Elles sont également plus intenses au moment de l'allaitement).
    Au bout de 2 jours, l'utérus aura la taille d'un pamplemousse.
    Ensuite, l'utérus involue d'un centimètre par jour.
    Au bout d'une quinzaine de jours, il n'est plus palpable.

    Le vagin :
    Il met plusieurs semaines à retrouver sa forme initiale.
    C'est au cours de la rééducation périnéale qu'il retrouvera toute sa tonicité.
    Ayant été largement irrigué en œstrogènes pendant la grossesse, il se retrouve carencé après la naissance de votre enfant, c'est pourquoi il est possible de ressentir une sécheresse ou des sensations de brûlures.
    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>