• Ce dépistage prénatal permet de visualiser la carte chromosomique de votre enfant. Un examen systématique pour les grossesses tardives, capable de déceler des anomalies parfois irréversibles.<o:p></o:p>

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    L'amniocentèse est un prélèvement par ponction d’un peu de liquide amniotique, permettant différents examens de dépistage des maladies du fœtus – maladies génétiques, en particulier.<o:p></o:p>

    Le liquide amniotique est cette « eau » dans laquelle baigne bébé. L’examen ne peut se pratiquer qu’à partir de la quinzième ou seizième semaine, un certain laps de temps étant nécessaire pour que le liquide amniotique contienne suffisamment de cellules fœtales de l’enfant. Ces cellules sont mises en culture pendant trois semaines.<o:p></o:p>

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    Au bout de ce délai, les biologistes peuvent enfin étudier la carte chromosomique du fœtus et déceler, parmi les chromosomes, celui ou ceux qui présentent des anomalies, la plus grave d’entre elles étant, bien évidemment, dans la paire numéro 21, cette trisomie qui est responsable du mongolisme.<o:p></o:p>

    Toutefois, certains laboratoires permettent aujourd'hui d'avoir des résultats partiels (dépistage de la trisomie 21) en quelques jours.<o:p></o:p>

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    L'opération n'est pas douloureuse !<o:p></o:p>

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    Cette carte détermine aussi, de façon absolue et définitive, le sexe de l’enfant. Comme on a remarqué que les trisomies étaient plus fréquentes lors des grossesses dites tardives – après l’âge de 38-40 ans –, c’est surtout dans ce cas que les amniocentèses sont quasi systématiquement pratiquées.<o:p></o:p>

    Les autres cas qui l’imposent sont des antécédents familiaux, une clarté nucale élevée lors de l'échographie de 12 semaines et, au quatrième mois, un examen des marqueurs sanguins (avec notamment un dosage d'alphafoetoprotéines) qui détermine un risque plus important. La ponction du liquide amniotique est effectuée sous échographie afin de permettre au médecin d’observer la position exacte du bébé et de surveiller ses mouvements.<o:p></o:p>

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    La future maman doit pouvoir envisager cet examen dans la sérénité et le calme !<o:p></o:p>

    Stress, angoisse, peur sont aussi néfastes pour le bébé que pour elle-même. L’opération n’est pas douloureuse, même si elle est impressionnante. Une demi-heure de repos allongée est indispensable après l’intervention.<o:p></o:p>

    Il vaut mieux, ensuite, ne pas effectuer dans la même journée un périple éprouvant en train ou en voiture.


  • Ce qu'il faut savoir sur les positions de l'allaitement… quelques conseils pratiques et simples pour profiter de ces moments de proximité sans tension.<o:p></o:p>

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    La position du bébé<o:p></o:p>

    A propos d'allaitement, il existe beaucoup de recommandations et de précisions sur la position du bébé au sein.
    Il ne doit pas être couché sur le dos, la tête tournée vers le sein, mais ventre-à- ventre avec la mère, la bouche bien en face du mamelon, la langue en dessous. Il doit bien prendre tout le mamelon et non seulement le bout de sein.
    Il existe des variantes, en cas de douleur, s'il y a un début d'irritation, de crevasse par ex. Il est important de changer l'angle de prise du sein afin d'éviter le frottement toujours au même endroit. On pourra aussi placer le bébé sur un coussin sur le côté de la mère, les pieds vers son dos, dans la position dite du "ballon de football" ou le placer à califourchon sur un genou, bien vertical, quand la maman est assise.<o:p></o:p>

    La position de la maman<o:p></o:p>

    Les indications sont le plus souvent assez floues, très poétiques mais imprécises et source de beaucoup d'erreurs.

    Les tétées reviennent souvent et peuvent durer longtemps. Vous êtes dans une période de surmenage, avec un énorme travail effectué dans votre propre corps pour tout "remettre en place" après l'accouchement, éliminer tout ce que vous avez stocké et fabriqué pendant ces 9 mois. Or les tétées s'ajoutent aux heures de portage du bébé, au manque de sommeil.
    Les tétées devraient être un moment de plaisir, de détente et d'échange avec le bébé. Cela suppose de bonnes positions qui demandent souvent des accessoires très simple : des coussins, un petit banc sous les pieds ou une chaise basse, de type "chaise de nourrice".<o:p></o:p>

    Les erreurs habituelles<o:p></o:p>

    Se précipiter, sans prendre le temps de s'installer, porter le bébé sans support, l'épaule remontée, le buste penché vers lui, la nuque crispée ou être assise au bord du lit les jambes pendantes ou encore sur une chaise les genoux plus bas que les hanches en étant tassée, le dos rond. <o:p></o:p>

    Quelles sont les conséquences d'une mauvaise position ? <o:p></o:p>

    Douleurs dans la nuque, dans le haut du dos, contractures, sensation de brûlure entre les omoplates, la fatigue, le découragement, la baisse de lait, bébé nerveux ou problèmes de sein (engorgements : le lait coule mal, de crevasses), de douleurs dans le bas du dos et au niveau des cicatrices (césarienne, épisiotomies, déchirures) car les pressions sont dirigées vers les points sensibles. Une attitude tordue, assise sur une fesse, n'arrange pas les problèmes de dos.
    A terme ces positions tassées et ces pressions sont néfastes pour le périnée et la récupération abdominale. <o:p></o:p>

    Ce qu'il faut tenter de faire<o:p></o:p>

    S'organiser un coin bien adapté, avec tous les accessoires utiles immédiatement accessibles.
    Rechercher la détente pour soi-même (ce qui la communiquera également à votre bébé) et favoriser l'éjection du lait.<o:p></o:p>

    * Allaiter assise<o:p></o:p>

    Quelques précisions pour permettre la détente en position assise

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    Dans le lit, en tailleur<o:p></o:p>

    Dans le lit, en tailleur, des coussins assez épais posés sur les genoux. Penchez le corps en avant, à partir des hanches, sans arrondir le dos. Vous serez alors assise sur le haut des cuisses et non sur le coccyx. Ainsi, les douleurs périnéales dues aux sutures, aux hémorroïdes, au coccyx, seront bien moins importantes. Appuyez-vous en avant sur les coussins, comme à un balcon, et non en arrière. Détendez le dos, posez le bébé sur les coussins, lui aussi sur le côté, son ventre contre vous. Sa bouche doit être juste à la hauteur du sein mais vous ne le portez pas, il est posé, et votre bras est également posé, sans tension, épaule basse, nuque dégagée. Ne vous penchez pas sur lui, gardez la nuque étirée.
    En cas de césarienne, si vous vous sentiez confortablement installée en tailleur avant la grossesse, vous pourrez prendre cette position dès le deuxième jour. Vous n'aurez pas de tension dans le ventre, vous pourrez respirer, votre cicatrice ne vous fera pas mal. Vous pourrez détendre votre dos qui en a bien besoin et vous pourrez plus facilement poser le bébé sur le lit pour vous mobiliser.
    Appuyée contre un mur ou une tête de lit, si vous ne supportez pas le tailleur, calez-vous contre le mur, un coussin dans le haut du dos au niveau des omoplates (et non dans les reins) pour vous soutenir inclinée en avant, et jamais arrondie et tassée. Remontez un genou pour pouvoir soutenir le bras qui porte le bébé ou utilisez d'autres coussins pour vous poser, sans vous pencher.

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    Assise sur une chaise<o:p></o:p>

    Sur une chaise, il faut remonter vos pieds à l'aide d'un petit banc, de bottins, de boites…suffisamment haut pour que les genoux soient au-dessus des hanches. Ne vous appuyez pas sur le dossier - tous les dossiers sont généralement inclinés vers l'arrière - ce qui va vous avachir et arrondir le haut du dos. Inclinez-vous en avant, des coussins sur les genoux pour vous appuyer comme au balcon sur les coussins, juste en dessous des seins. Détendez le dos, posez le bras, épaule basse, posez le bébé sur le coussin dans la position habituelle. Attention à la nuque, ne penchez pas la tête vers le bébé, regardez-le en poussant le sommet de la tête vers le plafond.
    Si vous tenez absolument à un coussin dans le dos, placez-le dans le haut du dos et non dans les reins afin qu'il vous aide à venir en avant.
    Sur un siège bas, un pouf, un petit banc, vous retrouvez la position des chaises de nourrices, très basses au dossier bien droit. C'est la seule position assise où il n'y a pas besoin de coussin, vos avant-bras reposant directement sur vos genoux.<o:p></o:p>

    Dans le canapé, généralement trop profond et trop haut, il faut soit se mettre en tailleur, soit s'asseoir par terre devant, le dos collé au siège, soit disposer une pile de coussins dans le dos et sur les genoux…<o:p></o:p>

    * Allaiter en position couchée<o:p></o:p>

    C'est une manière de faire très intéressante car elle permet de s'allonger, ce qui est bénéfique (et rarissime) dans une journée et tellement plus reposant durant la nuit. <o:p></o:p>

    Sur le côté, d'abord ne tenez pas votre tête dans votre main, en appui sur le coude. Posez-la sur un petit coussin ou votre bras replié ou le coussin demi-lune Corpomed. Posez le bébé à même le lit et non sur un coussin, couché sur le côté lui aussi, sa bouche à hauteur du mamelon. Remontez le genou supérieur vers la poitrine, de façon à ne pas cambrer et posez-le sur le coussin, comme pendant la grossesse, pour laisser la place au bébé entre votre ventre et le genou. Ainsi, votre dos sera étiré, votre utérus ne tirera plus dans le vide, votre nuque sera détendue.
    Bébé, lui, est calé, il ne peut pas rouler. Vous ne roulez pas non plus sur lui… C'est une détente totale, vous pouvez vous assoupir sans crainte.<o:p></o:p>

    * Faciliter l'éjection du lait<o:p></o:p>

    Quelques précisions pratiques pour faciliter l'éjection du lait

    Dans les positions proposées, le sein se trouve placé dans une attitude facilitante.
    Si au contraire vous avez une attitude arrondie, fermée, le sein tire dans le vide, ce qui abîme les fibres élastiques (il y a du poids dans cette période), le lait coule moins bien.
    Imaginez-vous sur la plage, seins nus qu'elle est la position qui les mettra plus en valeur, qui les soutiendra ? Sûrement pas le dos rond, épaules enroulées… mais plutôt le dos droit, épaules basses rejetées en arrière. Pour que le lait coule, il faut réaliser cette même position du sein. Cela vous évitera bien des douleurs inutiles.

    Pour donner un biberon
    Il est indispensable de s'installer correctement et confortablement également, par exemple sur une chaise, selon les mêmes principes. Sachez que la tendance spontanée est de donner le biberon toujours du même côté, ce qui entraîne aussi chez le bébé toujours la même position asymétrique. Il serait souhaitable d'alterner à chaque biberon. <o:p></o:p>

    Il existe des postures pour détendre le dos et stimuler la production et l'éjection du lait (voir Bien-être et maternité) du Dr de Gasquet.<o:p></o:p>


  • Dès le début de votre grossesse, des cours de préparation à l'accouchement vous seront proposés par votre maternité. Certes, se préparer n'est pas obligatoire mais cela est fortement conseillé. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

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    La préparation classique<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Cette méthode est la plus répandue en France, vous la trouverez dans la plupart des maternités. Généralement au nombre de 7 séances, elle est remboursée par la Sécurité Sociale. Elle a pour but de vous rassurer tant sur les changements physiologiques que sur l'accouchement lui-même.

    La sage-femme ou le médecin de la maternité vous expliquera les modifications de votre corps, décrira les étapes de l'accouchement, comment se réalise la péridurale etvous donnera également des informations sur l'allaitement.
    Au cours de ces séances, les mères (qui peuvent être accompagnées de leur conjoint) rencontrent l'équipe soignante. C'est un très bon moyen pour vous familiariser avec l'environnement médical (l'équipe, les lieux) et ainsi d'enlever les doutes, les peurs, sources de tension et de douleur. N'hésitez surtout pas à poser toutes les petites questions qui vous tracassent !
    Ces cours ont une partie théorique mais aussi bien sûr une partie pratique. Des exercices de relaxation, de respiration et d'assouplissement des muscles du bassin vous seront expliqués, que vous pourrez reproduire à la maison avant de les pratiquer le jour J. <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Les autres préparations à l'accouchement<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Aujourd'hui, outre l'apprentissage de la respiration, les maternités proposent souvent diverses autres méthodes mais elles ne sont pas proposées toutes partout.

    Alors n'hésitez pas à vous renseigner directement auprès des associations que nous avons listées pour vous. Elles vous indiqueront certainement leur activité pas trop loin de chez vous. <o:p></o:p>

    * L’haptonomie<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    En développement constant en France, l'haptonomie est un accompagnement à la naissance par la "science du toucher et de l'affectivité". Elle aide les parents à communiquer au plus tôt avec le bébé. L'haptonomie permet d'établir ainsi, par des contacts réguliers, un échange tactile affectif qui sécurise à la fois l'enfant, le père et la mère. En haptonomie la place du père est fondamentale. Il est d'ailleurs rare que les femmes seules pratiquent l'haptonomie tant la notion de trio est forte.
    Basée sur 8 séances, à partir du 4e mois de la grossesse l'haptonomie se pratique en couple avec un médecin. Il n'y a pas de séance de groupe, cet accompagnement se fait dans l'intimité du trio fondateur. Les rencontres permettent aux parents d'évoluer de la prise de contact jusqu' en fin de grossesse, à l'accouchement. Car les dernières séances sont axées sur la descente du bébé, en lui montrant le chemin à suivre jusqu'à la sortie.
    Il est possible de revenir avec le bébé après l'accouchement, dans le but de porter l'enfant vers une autonomie.
    Centre International de Recherche et de Développement de l'Haptonomie : Oms, 66400 (joignez une enveloppe timbrée à votre adresse pour recevoir la liste des praticiens).<o:p></o:p>

    * Le yoga<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    C'est une activité idéale pendant la grossesse. Douceur, respiration et détente, rien de tel pour attendre sereinement son bébé. Le mot " yoga " signifiant " union ", union du corps et de l'esprit, c'est une excellente pratique d'écoute du corps, en accord avec cette période de transformations.
    Le principe du yoga est le soulagement. Par la concentration et la respiration, la femme adopte naturellement les positions qui la soulagent que ce soit pendant la grossesse ou lors de l'accouchement. Il s'agit d'un travail sur soi et sur son corps, autant psychique que physique.

    Fédération nationale des enseignants de yoga, 3, rue Aubriot, 75004 Paris
    Tél. 01 42 78 03 05 <u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    * La sophrologie<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Il s'agit d’une technique de relaxation apparentée à l'hypnose. Elle veut permettre une prise de conscience de son corps et de toutes ses transformations dans un équilibre physique et mental. Commencée vers le 5e mois, la sophrologie se déroule en petit groupe. Avec l'aide du sophrologue, vous serez plongée dans un état de relaxation profonde. Cette situation se fait grâce aux intonations de voix douces et monocordes effectuées par le sophrologue. Concentrée sur elle-même, la femme fait le vide autour d'elle pour ne vivre que ses sensations intérieures. Cette technique vise à permettre le contrôle des contractions et donc de la douleur engendrée, pour un climat serein.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Société Française de Sophrologie, 39, rue Garibaldi, 75015 Paris
    Tél. 01 40 56 94 95
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    * Le chant prénatal<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    On dit du chant prénatal qu'il apporte une vraie relaxation car le chant libère les énergies. Basé sur la respiration et la communication entre la mère et l'enfant grâce aux vibrations sonores, le chant prénatal est en fait très physique et fait travailler les abdominaux, le bassin et le périnée.
    En apprenant à respirer en chantant, la plupart des femmes enceintes retrouvent ces réflexes de chant au moment de l'accouchement. Par exemple, les sons graves aident les femmes à "gérer" les contractions utérines pendant le travail et ainsi à diminuer la douleur. L'autre avantage, c'est la possibilité de continuer le chant prénatal après l'accouchement, avec l’enfant (qui retrouvera avec plaisir les sons et mélodies de la période in-utéro) car c'est aussi un excellent moyen de rééducation pour le périnée et également d'exercer de façon correcte les abdominaux dès après l'accouchement.<u1:p></u1:p><o:p></o:p>

    Renseignements à Paris, auprès de Marie-Laure Potel Tel : 01 64 40 94 23
    au Cannet, auprès d' Anne-Marie Sauze - Académie de Musique Azuréenne - 85, bd Paul Doumer - 06110 - Tel : 04 93 46 23 23
    <o:p></o:p>

    * Méthode Bonapace<o:p></o:p>

    La méthode Bonapace est une préparation qui vise la diminution de la douleur lors des dernières semaines de la grossesse afin de limiter les interventions médicales au cours de l’accouchement. Basée sur la perception de la douleur, la méthode combine pression digitale, massages et essai de postures. Elle demande une participation active du futur papa.

    En quoi cela consiste:

    La méthode Bonapace, prononcer « bonapatché », est une technique qui nous vient du Québec. Cette pratique implique d’avantage le père dans cette aventure prénatale car c’est à lui que revient de soulager la douleur de la mère pendant les contractions grâce à trois techniques :
    - La digitopuncture: le père place ses doigts, qui remplacent ici les aiguilles utilisées par un acupuncteur, sur les points d’acupuncteurs traditionnels. Ainsi, le père soulage la future maman par de petites pressions sur les mains, les pieds et le fessier.
    - Les massages: par les massages le père peut soulager la région lombaire de sa compagne.
    - La déviation de l’attention par la respiration est une technique très importante pour la femme enceinte. Cette dernière doit, pendant la douleur d’une contraction par exemple, se focaliser sur sa respiration. La future maman peut ainsi maîtriser la douleur.
    La présence du père est indispensable ; il est utile concrètement et ne se sent ainsi pas mis à l’écart. Grâce à cette méthode et à son partenaire, la mère arrive à mieux gérer le stress et les insomnies et laisse place à la détente et à l’harmonie entre son partenaire, son bébé et elle.

    Ce qu’il faut savoir:

    Une séance dure environ ¾ d’heure. Seuls les sage-femmes et les généralistes peuvent pratiquer la méthode Bonapace.

    Utile:

    Idéal pour le papa. Peut se pratiquer dès le sixième mois de grossesse.

    Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter :
    www.bonapace.com<o:p></o:p>

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  • Cette séance reprend les éléments essentiels pour vous détendre et consolider les acquis. Vous pouvez y inclure des postures plus spécifiques en fonction de problèmes particuliers comme la constipation… <o:p></o:p>

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    Ne vous fatiguez cependant pas trop ! Travaillez à l'horizontale ou à l'envers… Ces dernières postures facilitent une détente de tout le dos et sont les meilleures positions anti-pesanteur.

    Vous pouvez moduler cette séance-type selon vos envies et objectifs en vous reportant au livre Bien-être et Maternité du Dr de Gasquet. Vous y trouverez dans le chapitre des "suites de couches à la maison" des postures plus toniques, en particulier des exercices pour les abdominaux que vous pourrez introduire en fonction de votre forme.<o:p></o:p>

    * A partir de la position en tailleur<o:p></o:p>

    L’aigle endormi<o:p></o:p>

    Bras croisés devant la poitrine, placez vos mains sur la pointe des épaules. Veillez à ne pas laisser descendre les coudes, ne vous écrasez pas les seins.

    Arrondissez le bas du dos légèrement, en basculant le bassin, mais sans que la poitrine ne descende vers le ventre.
    Restez bien haute, tirez-vous vers le haut, dégagez bien l'espace entre les seins et l'estomac. Poussez vos coudes en avant, par un mouvement qui part des omoplates, rentrez légèrement le menton, regardez vers le nombril, sans pour autant descendre la tête. Votre repère est toujours le même : vous devez pouvoir respirer.

    Ainsi vous êtes en dos rond étiré, vous élargissez la zone qui se serre d'habitude entre les omoplates. Cela figure les ailes d'un rapace cachant sa tête pour dormir.
    Changez de croisement de bras après quelques respirations.<o:p></o:p>

    L’étirement des épaules<o:p></o:p>

    En tailleur de préférence ou jambes écartées allongées devant vous, vous êtes bien basculée en avant pour ne pas être tassée. Haussez les épaules au maximum, puis laissez redescendre vos épaules par un travail des omoplates.

    Imaginez que vous croisez des bretelles dans le dos, tirez l'épaule droite vers la hanche gauche et réciproquement. C'est ce qu'on appelle "emboîter les omoplates".

    Attention, il ne s'agit pas de resserrer vos épaules l'une vers l'autre, mais au contraire de les éloigner. C'est au niveau de la pointe des omoplates que ça se resserre. Imaginez un cintre sur lequel vous posez une veste. Il faut que le cintre soit assez long pour bien maintenir les épaulettes.<o:p></o:p>

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    Mauvais : monter et serrer les omoplates

                                  Bon : descendre et écarter les épaules


    Ça travaille beaucoup plus ainsi, juste à l'attache du soutien-gorge.<o:p></o:p>

    * Allongée au sol<o:p></o:p>

    La fermeture du bassin<o:p></o:p>

    Votre corps a été amené pendant ces neuf mois à évoluer. Le bassin a changé grâce au relâchement hormonal qui a permis la mobilité des articulations, l'écartement des os du pubis au niveau de la symphyse. Depuis des mois, vous marchiez un peu en "canard" et vous étiez contente de vos "progrès" dans le grand écart frontal. Assise, vous étiez jambes écartées, ne pouvant croiser confortablement les jambes. Puis, pendant l'accouchement, votre bassin s'est agrandi, en haut d'abord (détroit supérieur) puis en bas (détroit inférieur).
    Après l'accouchement, il est donc utile d'aider le bassin à se refermer et à rétablir les symétries (en effet l'accouchement est asymétrique).

    Les jambes croisées, couchée sur le dos, genoux fléchis, un pied dans le prolongement de la colonne, croisez l'autre jambe par-dessus. Serrez le périnée, expirez et serrez très fort les cuisses l'une contre l'autre. Faites la même chose de l'autre côté. Vous sentirez la fermeture du bassin en avant et l'étirement au niveau du dos, des sacro-iliaques.

    Même chose couchée sur le côté, genoux fléchis, la jambe au sol bien remontée. Poussez le genou du dessus vers le sol et le genou qui est posé au sol vers le plafond.<o:p></o:p>

    Ces mouvements, appelés la nutation et la contre nutation, ainsi que le déroulement du coccyx pendant l'accouchement sont expliqués dans Bien-être et maternité p.289.

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    * A partir de la position à 4 pattes<o:p></o:p>

    Les positions à 4 pattes sont excellentes pour pratiquer la respiration abdominale. De surcroît, elles favorisent la rétraction, le repositionnement de l'utérus, le transit intestinal et la récupération de la sangle abdominale sans pression sur le périnée, ce qui permet de les pratiquer dès le lendemain de l'accouchement. <o:p></o:p>

    La barre de fer<o:p></o:p>

    Installez-vous à quatre pattes. Essayez de visualiser votre dos parfaitement plat. Il faut donc à la fois emboîter les omoplates pour tirer les épaules en arrière, effacer la "bosse" du haut du dos, tirer sur le périnée pour basculer le bassin et éviter le creux dans les reins. Regardez-vous dans une glace ou faites-vous corriger. Remontez le cou pour aligner la nuque. Imaginez maintenant que vous devez repousser deux forces à la fois qui tentent de vous plier en deux : une qui pousse sur vos fesses, l'autre qui pousse sur le sommet de la tête. Si vous laissez s'amorcer la pliure, c'est fini, vous ne pourrez pas résister ! Repoussez donc imaginairement ces deux forces bien en même temps aux deux extrémités. Respirez quand même, votre ventre n'a rien à voir avec ça ! Et maintenant voyons si vous êtes solide et si vos reins sont bien" tenus". En fait, si vous poussez bien sur les fesses et sur la tête, on pourrait s'asseoir sur votre dos sans que ça plie ; et pourtant votre ventre est relâché !

    C'est la clé des positions assises prolongées, par exemple au cinéma quand vous commencez à sentir l'estomac qui remonte. Prenez bien appui sur vos fesses et poussez sur la tête. Ce mouvement de la nuque est fondamental pour libérer un peu de place sous le diaphragme, mais si vous ne faites pas attention, vous cambrez ; il faut donc à la fois pousser sur les fesses et sur le sommet de la tête, comme pour porter un poids "à l'africaine". En fait, si on portait sur la tête, on aurait le bon réflexe.<o:p></o:p>

    L’étirement latéral<o:p></o:p>

    Départ à quatre pattes. Placez le genou gauche légèrement en avant et en dedans, étirez le bras droit loin devant vers la gauche, comme si vous marchiez sur un cercle et faites pivoter vos deux jambes vers la gauche. Regardez vers vos fesses, à gauche. Dans cette posture, respirez en forçant un peu l'expiration. Observez.

    Je me sens très étirée du côté droit,
    tout le flanc, le dos, ça respire surtout à droite d'ailleurs.


    Si vous insistez sur l'expiration, vous allez réaliser un véritable auto-massage du côlon droit, qui se trouve sur la droite de votre ventre, et favoriserez le transit.<o:p></o:p>

    Cette posture est excellente pour travailler les abdominaux obliques et pour rééquilibrer les asymétries aggravées par le fait de porter bébé dans les bras toujours du même côté.

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    * La relaxation avec une chaise<o:p></o:p>

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    C'est très simple et vraiment une posture de choix !

    Allongée sur le dos, les jambes sur une chaise, fesses légèrement sous le siège, laissez-vous reposer.

    Travaillez les épaules en faisant des variantes : portez les bras tendus en arrière, l'un après l'autre, en gardant les poignets fléchis ou joignez les paumes des mains en prière et posez les coudes au sol sans desserrer les mains. Puis restez en détente, bras au-dessus de la tête, coudes dans les mains.

    N'oubliez pas la contre-posture : un bras au sol, perpendiculaire au corps, l'autre levé, en faisant glisser l'omoplate vers le haut, puis les deux mains dos à dos, vers le plafond.<o:p></o:p>


  • Si vous avez envie

    1. D’entretenir votre bien-être
    2. De préparer votre corps
    3. De vous accorder quelques instants de détente,
    voici une série d'exercices et de postures simples, réalisables par toutes pendant la grossesse. Elle compose une séance standard de mise en forme générale.
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    Pour cette séance-type, 20 minutes suffisent.

    Il vous faut trouver un espace calme, une place suffisante pour vous allonger au sol. Installez-vous après avoir aéré la pièce. Evitez les lumières trop violentes qui vous gêneraient. Si vous pouvez trouver un rythme régulier, le matin ou le soir, ce sera mieux  ; cela vous permettra d'établir des repères dans le temps, au moment où "tout bouge" en vous. Vous pouvez commencer par vous asseoir en tailleur puis peu à peu passer à la position verticale. Chaque étape est illustrée par des exercices adaptés que vous retrouverez développés dans le livre Bien-être et maternité du Dr de Gasquet.

    * Positions en tailleur<o:p></o:p>

    Si debout le but est de décambrer, en position assise, il vous faut lutter contre le tassement. Vous verrez que ce principe a de multiples applications dans la vie quotidienne (pour s'asseoir sur une chaise par exemple). Commençons ! <o:p></o:p>

    Le dos creux<o:p></o:p>

    Bien assise en tailleur, posez vos mains au sol derrière le dos, près des fesses. Vous êtes sur le bout des doigts, coudes légèrement fléchis. Penchez-vous en avant, dos droit, le plan des épaules en avant du plan des hanches. Sans rien changer à l'attitude et surtout sans reculer le buste dans l'espace, expirez en creusant le dos au maximum, en haut entre les omoplates mais aussi sur toute la longueur de la colonne comme pour vous cambrer.
    Essayez de respirer en partant de l'expiration (et du périnée) et en remontant le bébé.

    Si vous êtes cambrée, vous créez une cassure au niveau de la charnière lombaire et le diaphragme est poussé vers l'avant. Il ne peut donc accomplir sa course normale !


    En position correcte

    Je me sens un peu crispée, ça tire entre les omoplates,
    mais le ventre se détend parfaitement à l'inspiration ! <o:p></o:p>

    * A partir de la position à 4 pattes<o:p></o:p>

    La barre de fer<o:p></o:p>

    <v:shapetype id="_x0000_t75" coordsize="21600,21600" o:spt="75" o:preferrelative="t" path="m@4@5l@4@11@9@11@9@5xe" filled="f" stroked="f"><v:stroke joinstyle="miter"><v:formulas><v:f eqn="if lineDrawn pixelLineWidth 0"><v:f eqn="sum @0 1 0"><v:f eqn="sum 0 0 @1"><v:f eqn="prod @2 1 2"><v:f eqn="prod @3 21600 pixelWidth"><v:f eqn="prod @3 21600 pixelHeight"><v:f eqn="sum @0 0 1"><v:f eqn="prod @6 1 2"><v:f eqn="prod @7 21600 pixelWidth"><v:f eqn="sum @8 21600 0"><v:f eqn="prod @7 21600 pixelHeight"><v:path o:extrusionok="f" gradientshapeok="t" o:connecttype="rect"><v:shape id="_x0000_i1025" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 90pt; height: 59.25pt;">A quatre pattes, essayez de visualiser votre dos parfaitement plat. Il faut donc à la fois emboîter les omoplates pour tirer les épaules en arrière, effacer la "bosse" du haut du dos, tirer sur le périnée pour basculer le bassin et éviter le creux dans les reins. Regardez-vous dans une glace ou faites-vous corriger. Remontez le cou pour aligner la nuque. Imaginez maintenant que vous devez repousser deux forces à la fois qui tentent de vous plier en deux : une qui pousse sur vos fesses, l'autre qui pousse sur le sommet de la tête. Si vous laissez s'amorcer la pliure, c'est fini, vous ne pourrez pas résister ! Repoussez donc imaginairement ces deux forces bien en même temps aux deux extrémités. Respirez quand même, votre ventre n'a rien à voir avec ça ! Et maintenant voyons si vous êtes solide et si vos reins sont bien" tenus". En fait, si vous poussez bien sur les fesses et sur la tête, on pourrait s'asseoir sur votre dos sans que ça plie ; et pourtant votre ventre est relâché !

    C'est la clé des positions assises prolongées, par exemple au cinéma quand vous commencez à sentir l'estomac qui remonte. Prenez bien appui sur vos fesses et poussez sur la tête. Ce mouvement de la nuque est fondamental pour libérer un peu de place sous le diaphragme, mais si vous ne faites pas attention, vous cambrez ; il faut donc à la fois pousser sur les fesses et sur le sommet de la tête, comme pour porter un poids "à l'africaine". En fait, si on portait sur la tête, on aurait le bon réflexe.<o:p></o:p></v:shape></v:path></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:f></v:formulas></v:stroke></v:shapetype>

    L’étirement latéral<o:p></o:p>

    <v:shape id="_x0000_i1026" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 90pt; height: 59.25pt;">Cette posture est excellente pour travailler les abdominaux obliques.

    Départ à quatre pattes. Placez le genou gauche légèrement en avant et en dedans, étirez le bras droit loin devant vers la gauche, comme si vous marchiez sur un cercle et faites pivoter vos deux jambes vers la gauche. Regardez vers vos fesses, à gauche. Dans cette posture, respirez en forçant un peu l'expiration. Observez.
    Je me sens très étirée du côté droit…
    tout le flanc, le dos ; ça respire surtout à droite d'ailleurs.

    Si vous insistez sur l'expiration, vous allez réaliser un véritable auto-massage du côlon ascendant, qui se trouve sur la droite de votre ventre.

    Un équivalent confortable des positions à quatre pattes est facile à réaliser dans la vie quotidienne en étant assise sur une chaise. Si vous vous penchez en avant, avec un appui des avant-bras et de la tête sur un support comme une table ou une cheminée (quelque chose d'un peu plus haut que votre chaise), vous obtenez un équivalent de ces étirements.<o:p></o:p></v:shape>

    Le chat<o:p></o:p>

    Départ assise sur les talons, genoux écartés pour laisser la place au bébé, les mains le plus loin possible devant, passez à quatre pattes. Posez les coudes à la place des poignets, passez sur le bout des doigts comme pour planter des griffes dans le sol, puis tirez à la fois les fesses en arrière et les poignets au-dessus des doigts ; ainsi, vous réalisez un véritable étirement entre deux points qui s'éloignent l'un de l'autre.

    Soyez vigilante quant aux distances ; vous devez vous sentir tirée en arrière et ne jamais tomber en avant. Vos reins ne sont pas du tout cassés ; ça doit tirer entre le fond utérin et les seins mais jamais entre le nombril et le pubis, sinon il y a cambrure.

    * Sur le dos<o:p></o:p>

    Le placement du bassin<o:p></o:p>

    <v:shape id="_x0000_i1027" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 90pt; height: 60.75pt;">Placez-vous pieds posés au sol.
    Il y a deux techniques possibles : soit en éloignant le bassin des épaules, soit en éloignant les épaules du bassin, nous allons présenter ici la méthode la plus simple : l'éloignement du bassin.

    1 - Soulevez légèrement le bassin, prenez vos hanches dans vos mains, faites tourner votre bassin comme une roue, alors qu'il est soulevé : c'est facile car il est très mobile dans cette position. Repoussez à pleines mains vos hanches le plus loin possible de vous et reposez doucement le dos, vertèbre après vertèbre, en commençant par le haut. Posez la taille, maintenez toujours le bassin dans vos mains pour empêcher qu'il ne rebascule dans l'autre sens.

    2 - Lâchez le ventre, laissez-vous respirer pleinement pour être sûre que vous ne vous servez pas du tout de vos abdominaux, qu'ils sont bien relâchés… Vous avez dû observer un creux juste au milieu de l'estomac, une place nouvelle entre le bébé et la poitrine.

    3 - Alors doucement, relâchez les fessiers, en maintenant le périnée le plus contracté possible pour tenir le bassin. Sentez vos fesses s'étaler latéralement et progressivement. Vous devez avoir la sensation de vous déverser sur la taille : tout le poids du corps tombe sur la taille, le sexe reste bien vers le ciel et les cuisses ont tendance à s'écarter… Un support sera le bienvenu sur les côtés. Alors la respiration est libre et la détente, la vraie, s'installe. Vous devez chercher cette sensation de creux sous le sternum qui signe l'étirement des muscles grands droits abdominaux ! <o:p></o:p></v:shape>

    Variante<o:p></o:p>

    On peut se passer de l'aide des mains, en plantant les talons dans le sol, orteils pointés vers le haut, et en faisant le geste de rapprocher les talons des fesses. Les talons étant fixés, la contraction puissante à l'arrière des cuisses qui fléchit plus les genoux et attire le bassin vers les pieds et allonge la colonne. Il faut simplement bien maintenir le sexe vers le ciel, par un travail des fessiers. L'avantage de cette variante, lorsqu'on la maîtrise bien, est la rapidité du geste.

    Quelle que soit la technique que vous choisirez, il faudra toujours ré-étirer votre dos et vous assurer que le ventre est détendu.

    * Sur le côté<o:p></o:p>

    La posture d'ouverture<o:p></o:p>

    <v:shape id="_x0000_i1028" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 90pt; height: 60.75pt;">Sur le côté, jambe au sol fléchie, prenez le pied à la main, poussez le genou vers l'extérieur et ramenez le talon vers vous…

    Le bassin bascule automatiquement, c'est magique !
    Ça travaille bien les fessiers et ce n'est pas fatigant !
    <o:p></o:p></v:shape>

    La position de détente<o:p></o:p>

    <v:shape id="_x0000_i1029" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 90pt; height: 59.25pt;">La nuque est soutenue par le bras ou par un coussin dans le prolongement de la colonne dorsale. Repliez la jambe de dessus, genoux bien remontés vers la poitrine de façon à ce que l'angle buste/cuisse soit inférieur à 90 degrés.

    Ce n'est pas confortable pour le ventre, j'ai l'impression de comprimer le bébé !

    C'est pourquoi il vous faut un coussin pour remonter et soutenir la cuisse ! <o:p></o:p></v:shape>

    Le coussin Corpomed est tout à fait merveilleux dans cette position. Le jour J, emportez-le en salle de naissance ou trouvez des solutions de remplacement avec les étriers, par exemple en posant le mollet dans la jambière. <o:p></o:p>

    * Au sol<o:p></o:p>

    Avec la chaise<o:p></o:p>

    <v:shape id="_x0000_i1030" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 90pt; height: 57.75pt;">C'est très simple et vraiment une posture de choix !

    Allongée sur le dos, les jambes sur une chaise, fesses légèrement sous le siège, laissez-vous reposer. La respiration abdominale permettra de donner de la place au bébé. Il en profitera certainement pour bouger.

    Travaillez les épaules en faisant des variantes : portez les bras tendus en arrière, l'un après l'autre, en gardant les poignets fléchis ou joignez les paumes des mains en prière et posez les coudes au sol sans desserrer les mains. Puis restez en détente, bras au-dessus de la tête, coudes dans les mains.

    N'oubliez pas la contre-posture : un bras au sol, perpendiculaire au corps, l'autre levé, en faisant glisser l'omoplate vers le haut, puis les deux mains dos à dos, vers le plafond.</v:shape>

    * Position debout<o:p></o:p>

    L’équilibre, yeux clos<o:p></o:p>

    <v:shape id="_x0000_i1031" type="#_x0000_t75" alt="" style="width: 47.25pt; height: 90pt;">En position debout, la cambrure est très fréquente. Bien sûr, le poid du ventre accentue cette tendance. Plusieurs attitudes de compensation se rencontrent. En particulier les femmes enceintes reculent les épaules par rapport aux hanches et contractent le haut du dos. La contraction des abdominaux est également une tentative de compensation, mais cela provoque un tassement qui bloque la respiration. Donc, comme toujours, il faut "étirer". L'exercice suivant n'est pas fatigant, vous pouvez le faire très souvent dans la journée.
    Debout, bassin bien en place, posez la pointe du pied droit sur le dos du pied gauche.

    C'est tout à fait étonnant ! Quand le déséquilibre me met sur le bord interne, je ne peux plus rattraper.
    Si j'arrive à empêcher ce passage, ça oscille, mais ça tient. J'ai l'impression de n'avoir jamais autant senti ma voûte plantaire. C'est assez agréable, ça chauffe, mais en "allégeant "mes jambes.


    Jusque-là pas de problème. Maintenant fermez les yeux…

    C'est terrible, je ne tiens pas vingt secondes,
    c'est incroyable ce que ça change !


    Les yeux sont des organes qui contribuent à l'équilibre, comme les oreilles. Reprenez l'exercice, concentrez-vous sur les voûtes plantaires, c'est le moment où jamais de sentir avec vos pieds…

    J'ai l'impression qu'il y a une foule d'articulations différentes, très fines. C'est très subtil. C'est un mouvement incessant, jusqu'à l'échec.

    C'est là qu'on prend conscience de la complexité de cette organisation qui nous permet d'être bipède !

    Essayez de bien ancrer le gros orteil dans le sol puis de réaliser une "rotation externe des fémurs", le poids du corps va venir sur le bord externe du pied, la voûte va se marquer. A chaque fois que les oscillations vous renverront sur le bord interne, servez-vous de votre gros orteil comme d'une butée.<o:p></o:p></v:shape>